La dette publique de la France a augmenté de 54,9 milliards d'euros au premier trimestre par rapport à la fin 2010 pour s'établir à 1.646,1 milliards, soit "approximativement" 84,5% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé jeudi l'Insee.
A la fin du premier trimestre 2011, la dette publique au sens des critères européens du traité de Maastricht "s'établit à 1.646,1 milliards d'euros, en augmentation de 54,9 milliards par rapport au trimestre précédent", déclare l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
"Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 84,5%, en augmentation de 2,2 points par rapport au trimestre précédent", ajoute-t-il.
La dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale s'est établie fin 2010 à 82,3% du PIB. Selon le gouvernement, elle devrait continuer à gonfler cette année, à 85,4%, avant de culminer en 2012 à 86,9% puis de commencer à refluer en 2013, à 85,6%.
Au premier trimestre, c'est la dette de l'Etat, en hausse de 41,5 milliards, et celle des administrations de sécurité sociale, en augmentation de 20,6 milliards, qui font grimper la dette publique.
Dans le détail, l'endettement de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) monte de 24,1 milliards et celui de l'Unedic de 2,9 milliards, tandis que l'Acoss se désendette de 18,7 milliards.
De leur côté, la contribution des organismes divers d'administration centrale à la dette diminue au premier trimestre de 3,1 milliards, en raison du désendettement de la Société de prise de participation de l'Etat (SPPE). Les administrations publiques locales se désendettent aussi, de 4,1 milliards, un rythme comparable aux premiers trimestres des années précédentes.