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Rafale: les Emirats précisent leurs exigences, "avancée" dans les négociations

Publié le 01/01/2001 01:00
TCFP
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Les Emirats arabes unis ont annoncé avoir remis à la France leurs "exigences techniques" pour le Rafale, une avancée dans la négociation pour la vente de l'avion de combat, qui pourrait s'exporter pour la première fois hors de France cette année.

Le président de la République Nicolas Sarkozy s'est félicité vendredi de "l'avancée du dossier" et a parlé d'une "excellente nouvelle". Les Emiratis avaient fait savoir en 2008 qu'ils envisageaient "sérieusement" de remplacer à partir de 2013 leur soixantaine de Mirage 2000 par le dernier né des avions de combat de Dassault Aviation.

Les Emirats ont désormais remis leurs "exigences techniques" pour le Rafale, dont ils souhaitent une version encore plus moderne que celle en activité dans les armées françaises.

C'est "la première phase avant d'entrer en négociations financières", selon une source française proche du dossier, qui évalue le contrat potentiel de "six à dix milliards d'euros".

Le délégué général pour l'armement du ministère français de la Défense, Laurent Collet-Billon, dit pour sa part espérer "un contrat signé en 2009", dans un entretien aux Echos.

Cela pourrait par exemple être au salon aéronautique de Dubaï, qui se tient du 15 au 19 novembre, précise la source française.

Concernant les exigences pour un avion amélioré, le motoriste Snecma avait déjà indiqué travailler à des moteurs plus puissants en vue de ce contrat. Les Rafale émiratis pourraient ainsi avoir une poussée de 9 tonnes contre 7,5 tonnes pour les avions français.

Le client souhaite aussi le missile air-air longue portée Meteor, un armement européen dernier cri, selon des sources industrielles. Ce missile du groupe MBDA n'est pas encore en service dans les armées européennes.

Les Emirats veulent en outre que le radar, fabriqué par Thales, soit d'un modèle plus évolué et plus puissant que celui qui équipe les avions français.

"Tout ce qui est technique avance. Nous faisons tout pour satisfaire les besoins techniques des clients", a affirmé le PDG de Dassault Aviation Charles Edelstenne au salon du Bourget.

La position publique prise vendredi par les Emirats montre que "les choses avancent" même si "ce n'est pas terminé", selon M. Edelstenne.

Dassault avait prévenu qu'il n'y aurait pas d'annonce de commandes de son Rafale pendant le salon du Bourget mais des "contacts" avec de potentiels clients étrangers, qui permettraient de faire avancer des dossiers.

Si ces négociations devaient aboutir, Abou Dhabi serait le premier client étranger du Rafale.

Malgré des contacts avec l'Inde, la Libye, la Suisse, la Grèce ou le Brésil notamment, l'avionneur n'a pas encore réussi à exporter son avion de combat. Selon les marchés, il se retrouve en concurrence avec l'Eurofighter européen, le Gripen suédois, les F/A-18E/F Super Hornet et F-16 américains ou encore les MiG russes.

Les discussions avec les Emirats portent aussi sur le schéma de reprise de leur soixantaine de Mirage 2000, au standard le plus avancé et plus modernes que les Mirage français, dont ils souhaiteraient se séparer en cas d'acquisition du Rafale. "Le gouvernement a avancé" sur ce point, juge M. Edelstenne.

Le président Nicolas Sarkozy avait essayé de faire avancer le dossier éminemment politique de la vente du Rafale lorsqu'il s'était rendu fin mai aux Emirats pour inaugurer une base militaire française. Les deux pays sont aussi liés par un accord de défense, renouvelé lors de la visite de M. Sarkozy.

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