Les producteurs de viande chevaline ont fait part de leur mécontentement lundi après avoir été écartés des productions agricoles pouvant bénéficier de soutien dans le cadre de la réforme de la Politique agricole commune (PAC).
"La Fédération nationale du cheval n'a jamais revendiqué des aides pour des aides, contrairement à d’autres, mais un appui à la compétitivité (d')entreprises, génératrices d’emplois, d’économie et de biodiversité", a insisté Marianne Dutoit, présidente de la Fédération dans un communiqué.
La filière se dit "sacrifiée" par la décision de l'Europe de ne pas lui allouer ces aides.
Les 700.000 équidés détenus par des agriculteurs génèrent 46.000 emplois agricoles directs, valorisent plusieurs millions d'hectares d'herbe et de céréales, animent les territoires ruraux et participent pleinement à la préservation de la biodiversité et des zones difficiles, précise la FNC.
La FNC dit s'interroger sur la volonté réelle du gouvernement français d'accompagner les éleveurs d'équidés et attend toujours des signes forts du ministère de l'Agriculture concernant notamment,l'accès des éleveurs aux mesures agroenvironnementales (MAE) dans toutes les régions de France et une gouvernance par les organisation professionnelles agricoles.
Au lendemain de l'affaire de fraude dans les lasagnes, la FNC dit condamner le choix fait par l'Europe "pour toujours plus d'importations" et demande un étiquetage généralisé et l'harmonisation des obligations sanitaires en Europe.