Le cours de l'or noir ne rebondissait pas après la correction de près de 5% subie la veille. Mardi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre restait neutre à 49,9 dollars, le WTI américain de même échéance se tassant de 0,1% à 47 dollars.
Selon les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG), la chute subie hier était la plus marquée constatée durant une seule séance depuis le début du mois de septembre.
Ce recul des cours est sans aucun doute à mettre sur le compte de prises de profits de la part d'investisseurs financiers', estiment les professionnels, surtout après que les sommets de plusieurs mois atteints vendredi n'aient pas pu être dépassés.
'Dernièrement, les investisseurs ont joué un rôle majeur dans la hausse des cours du brut', rappellent les spécialistes. On retrouve la trace de leurs achats dans les recueils hebdomadaires de positions sur les marchés de produits dérivés. Les positions 'nettes longues' (haussières) atteignaient ainsi ces derniers temps leurs plus hauts niveaux depuis juillet. En effet, la tentative de sécuriser ses profits est grande dans des marchés aussi volatils.
En outre, après des déceptions statistiques aux Etats-Unis, premier consommateur d'or noir au monde, la Chine (qui se classe au 2e rang mondial en la matière) inquiète aussi : on a appris cette nuit que les importations chinoises avaient chuté, en septembre, en yuans et sur un an, de près de 18%, et ce alors que leur contraction atteignait déjà 14,3% en août. De plus, les exportations se sont elles aussi tassées le mois dernier. La conjoncture chinoise n'a donc pas l'air de s'améliorer.
EG
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