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Un sommet des grands pays émergents pour parler d'une seule voix

Publié le 01/01/2001 01:00
AIZ
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Les dirigeants de la Russie, du Brésil, de la Chine et de l'Inde tiennent leur premier sommet du BRIC mardi, dans la foulée d'un sommet avec les pays d'Asie centrale, pour renforcer leur influence sur la scène internationale, dans le contexte de la crise mondiale.

Le sommet réunissant les présidents russe Dmitri Medvedev, chinois Hu Jintao, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le Premier ministre indien Manmohan Singh a commencé vers 12H00 GMT à Ekaterinbourg, dans l'Oural, à 1.400 kilomètres à l'est de Moscou.

"Une coordination de ce type va nous permettre de mieux comprendre les positions de chacun, et de créer de nouveaux moyens, non conventionnels, pour résoudre les problèmes existants et réformer les relations financières internationales" a déclaré, à l'ouverture du sommet, M. Medvedev.

Le BRIC réclame, depuis le début de la crise mondiale, une refonte du système financier international et notamment une réduction de la suprématie du dollar.

Tout juste avant le lancement de ce sommet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a souligné que le BRIC en était encore à ses premiers pas, mais qu'il avait de l'avenir.

"Un bébé vient de naître, et pour l'instant il est encore dans son berceau", a-t-il dit, ajoutant cependant que "le groupe du BRIC sera capable de formuler certains principes pour le développement à venir de l'architecture financière mondiale".

La Russie, qui milite notamment pour une diversification des outils financiers internationaux, a appelé ses partenaires à investir dans les obligations émises par chacun des pays du BRIC.

"Nous pourrions placer une partie de nos réserves non seulement dans des bons du Trésor américains et européens, mais aussi (...) dans des instruments financiers émis par nos partenaires", a dit Arkadi Dvorkovitch, conseiller économique du président russe, peu avant le début du sommet.

"Ce serait parfaitement logique, si nos partenaires étaient d'accord pour placer une partie de leurs réserves chez nous", a-t-il ajouté, assurant cependant que "personne ne veut démolir le dollar", ni provoquer "l'instabilité sur les marchés financiers".

Le président brésilien a de son côté souhaité, dans une tribune publiée mardi dans le quotidien espagnol El Pais, que le BRIC exerce "un leadership responsable dans le but d'aider à reconstruire un gouvernement mondial et un développement durable pour tous".

Il y exige aussi des Etats développés un engagement à "réformer" le système financier international pour que puisse se faire entendre "la voix des pays en voie de développement".

Quelques heures plus tôt, toujours à Ekaterinbourg, lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS - Chine, Russie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan), l'économie était aussi au coeur des débats, et la question du billet vert a aussi été mise sur le tapis par Moscou.

"Les monnaies de réserve actuelles, et la principale monnaie de réserve, le dollar américain, n'ont pas rempli leurs fonctions", a déclaré M. Medvedev.

La Chine a de son côté annoncé un crédit de 10 milliards de dollars pour les pays de l'OCS, afin de faire face aux conséquences de la crise, alors que Pékin cherche à accroître son influence en Asie centrale, région riche en hydrocarbures.

Ekaterinbourg a aussi été le théâtre d'un vaste balai diplomatique, avec la venue du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et la rencontre entre Manmohan Singh et le chef de l'Etat pakistanais Asif Ali Zardari, dont les relations étaient au point mort depuis les attentats de Bombay en novembre 2008.

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