PARIS (Reuters) - La France a dénoncé mercredi deux verdicts prononcés par la justice chinoise contre les ressortissants canadiens Robert Schellenberg, condamné à mort, et Michael Spavor, condamné à 11 ans de prison.
Reconnu coupable d'espionnage par un tribunal chinois, l'homme d'affaires Michael Spavor a été condamné mercredi à 11 ans de prison, une décision jugée "inacceptable" par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui a demandé sa libération immédiate.
Mardi, la Cour populaire supérieure de la province du Liaoning a rejeté l'appel de Robert Schellenberg, condamné à la peine de mort pour trafic de drogue.
"La France dénonce fermement le caractère arbitraire de ces verdicts", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères lors de son point de presse quotidien.
"Elle réaffirme son souhait que les droits de la défense soient rigoureusement respectés et appelle au respect des obligations en matière d'accès consulaire, conformément aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations consulaires", a-t-il ajouté.
La France dit réitérer sa "pleine solidarité avec les autorités canadiennes sur la situation de ces deux ressortissants canadiens, de même que sur celle de M. Michael Kovrig", un Canadien détenu en Chine depuis plus de deux ans pour des accusations d'espionnage.
(Reportage Elizabeth Pineau, édité par Nicolas Delame)