Investing.com - Les options sur le brut étaient à la hausse pour la troisième journée consécutive ce jeudi, bondissant vers un pic des 8 dernières journées de cotation alors que s'aggravaient les violences post-électorales au Nigeria et que les prix se trouvaient tirés vers le haut par l'affaiblissement de la monnaie américaine.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 112.11 USD le baril en première partie de séance européenne, bondissant de 0.62%.
Ils avaient auparavant culminé à 112.41 USD, leur cours le plus élevé depuis le 11 avril, où ils avaient établi un plafond pour les 30 mois écoulés à 114.02 USD.
Au moins 150 personnes ont trouvé la mort mercredi lors d'émeutes au nord du Nigeria, les partisans musumlmans de Muhammadu Buhari, candidat de l'opposition, se heurtant aux forces de l'ordre suite à leur refus de reconnaître la victoire électorale obtenue le 16 avril par Goodluck Jonathan, le président sortant, un chrétien originaire du sud.
Les groupes rebelles musulmans du nord avaient mis à mal la capacité d'exportation d'or noir du pays en attaquant les oléoducs et autres infrastructures pétrolières lors des précédentes élections, en 2007.
Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d'afrique, avec environ 1.9 millions de barils quotidiens d'après l'agence américaine d'information sur l'énergie.
Commerzbank a déclaré que la situation nigeriane représentait un "risque sérieux" pour les cours du brut, précisant dans son rapport dévoilé dans la soirée de mercredi: "Si le Nigeria devait lui aussi perdre de sa capacité de production, il en résulterait un problème d'approvisionnement en pétrole de haute qualité, ce qui bénéficierait tout particulièrement aux cours Brent."
La faiblesse du dollar a aussi largement bénéficié à l'or noir. L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a glissé de son côté de 0.68% pour se situer à 74.02, et ce après avoir touché le fond à 74, son pire niveau depuis août 2008.
Les informations émanant des autorités avaient par ailleurs montré mercredi que les réserves de pétrole brut des Etats-Unis avaient diminué sans crier gare au cours de la semaine ayant pris fin le 15 avril, enregistrant une chute de 2.3 millions de barils, prenant à rebours les prévisions de 0.7 millions d'augmentation.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour juin ont pour leur part gagné 0.3% pour grimper à 124.3 USD du baril dans le même temps, soit 12.19 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 112.11 USD le baril en première partie de séance européenne, bondissant de 0.62%.
Ils avaient auparavant culminé à 112.41 USD, leur cours le plus élevé depuis le 11 avril, où ils avaient établi un plafond pour les 30 mois écoulés à 114.02 USD.
Au moins 150 personnes ont trouvé la mort mercredi lors d'émeutes au nord du Nigeria, les partisans musumlmans de Muhammadu Buhari, candidat de l'opposition, se heurtant aux forces de l'ordre suite à leur refus de reconnaître la victoire électorale obtenue le 16 avril par Goodluck Jonathan, le président sortant, un chrétien originaire du sud.
Les groupes rebelles musulmans du nord avaient mis à mal la capacité d'exportation d'or noir du pays en attaquant les oléoducs et autres infrastructures pétrolières lors des précédentes élections, en 2007.
Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d'afrique, avec environ 1.9 millions de barils quotidiens d'après l'agence américaine d'information sur l'énergie.
Commerzbank a déclaré que la situation nigeriane représentait un "risque sérieux" pour les cours du brut, précisant dans son rapport dévoilé dans la soirée de mercredi: "Si le Nigeria devait lui aussi perdre de sa capacité de production, il en résulterait un problème d'approvisionnement en pétrole de haute qualité, ce qui bénéficierait tout particulièrement aux cours Brent."
La faiblesse du dollar a aussi largement bénéficié à l'or noir. L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a glissé de son côté de 0.68% pour se situer à 74.02, et ce après avoir touché le fond à 74, son pire niveau depuis août 2008.
Les informations émanant des autorités avaient par ailleurs montré mercredi que les réserves de pétrole brut des Etats-Unis avaient diminué sans crier gare au cours de la semaine ayant pris fin le 15 avril, enregistrant une chute de 2.3 millions de barils, prenant à rebours les prévisions de 0.7 millions d'augmentation.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour juin ont pour leur part gagné 0.3% pour grimper à 124.3 USD du baril dans le même temps, soit 12.19 USD de mieux que leurs homologues américaines.