BRUXELLES (Reuters) - Emmanuel Macron a affirmé l'attachement de la France aux symboles européens, notamment le drapeau, dans une lettre envoyée cette semaine au président du Conseil européen, Donald Tusk, a déclaré jeudi la présidence de la République.
Le président français avait annoncé qu'il reconnaîtrait solennellement le statut de ce drapeau, en réponse aux critiques émises par Jean-Luc Mélenchon sur sa présence à l'Assemblée.
"Le président a indiqué que la France confirmait son attachement aux symboles européens, notamment le drapeau mais aussi l’hymne ou la journée de l’Europe", a-t-on déclaré, en précisant que cette déclaration avait la même portée que celle faite par 16 Etats européens en 2007.
"C’est un geste avant tout symbolique et politique", a-t-on ajouté. "Il ne s’agit pas de remettre en cause, de mettre en danger ou d’écraser – comme certaines polémiques le laisseraient entendre - les symboles nationaux prévus par la Constitution mais, de manière complémentaire (...), de marquer l’attachement politique à notre engagement européen."
Emmanuel Macron a lui-même déclaré en arrivant au Conseil européen jeudi : "Je suis très heureux (...), là où plusieurs cherchent aujourd’hui à créer des divisions, un repli français, de réaffirmer l’attachement de la France au drapeau et à l’hymne européens".
Député de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon avait dénoncé la présence du drapeau à douze étoiles sur fond bleu à l'Assemblée.
Un amendement des élus de son groupe, qui demandait le retrait de ce drapeau, installé à côté du drapeau français derrière le fauteuil du président de l'Assemblée depuis 2007, a été rejeté en octobre par la commission des Lois de l'Assemblée.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet)