La chute inattendue des indices européens au mois d'avril constitue indubitablement une déception, mais qu'il convient de relativiser, estiment jeudi les économistes de Natixis.
D'après les résultats de la dernière enquête Markit, la croissance a ralenti dans le secteur privé en ce début de deuxième trimestre en zone euro, avec un indice PMI 'composite' ressorti à 53,5 en avril, contre 54 en mars.
'Il s'agit d'une déception, mais l'indicateur demeure bien au-dessus de sa moyenne de premier trimestre et de la barre fatidique des 50 points, ce qui signifie que la reprise en zone euro reste sur les rails', indique la banque française.
Dans sa note de réaction, Natixis souligne que ce sont surtout l'Allemagne et la France qui sont à l'origine de cet accès de faiblesse.
'Ceci dit, compte tenu des nombreuses cylindrées qui soutiennent la reprise de la zone euro, allant du pétrole bon marché à la faiblesse de l'euro en passant par la politique monétaire agressive de la BCE, nous espérons que la faiblesse inattendue du PMI d'aujourd'hui ne constituera qu'une anomalie', conclut Natixis.
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