A mi-séance en Europe sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2016 restait neutre à 44,6 dollars, le WTI américain de même échéance grappillant 0,2% à 41,7 dollars.
C'est vendredi prochain 4 décembre, que d'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sorte de cartel emmené par l'Arabie saoudite qui concentre un tiers environ de l'offre globale de brut, se réunira comme elle le fait deux fois par an à son siège de Vienne, en Autriche.
Que risque-t-il de se passer ? Rien du tout, craignent nombre de spécialistes, et les quotas pourraient donc rester fixés à 30 millions de barils/jour, chiffre officiel d'ailleurs dépassé dans les faits de plus d'un million d'unités par jour.
Rappelons que l'Arabie saoudite est engagée, depuis plus d'un an maintenant, dans une politique de part de marché passant par les volumes, et non plus par les prix. Et ce afin de faire pièce à la montée en puissance de producteurs extérieurs au cartel, comme la Russie et les Etats-Unis. Et ce alors que l'Iran devrait retrouver une plus grande place sur le marché international l'an prochain... Bref, l'offre de brut reste excédentaire et il est difficile de dire quand le marché se montrera plus équilibré.
Par la voix de son ministre de l'énergie, la Russie a officiellement indiqué qu'elle n'enverra pas 'd'observateur' à cette réunion de l'Opep. Il y a un an, le ministre russe de l'Energie et le patron de la compagnie pétrolière Rosneft avaient participé à des consultations avec l'Opep avant la réunion du cartel, rappellent ce matin les analystes d'Aurel BGC.
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