JERUSALEM (Reuters) - Israël va élargir sa campagne de deuxième dose de rappel vaccinal contre le COVID-19 - dite "quatrième dose" - aux personnes âgées qui ne résident pas à domicile mais dans des résidences dédiées ou dans des établissements de soins, a annoncé vendredi le ministre de la Santé Nitzan Horowitz, en évoquant leur vulnérabilité face aux infections et leur risque élevé d'être exposés au coronavirus SARS-CoV-2.
Cette annonce intervient au lendemain de la validation par le directeur général de la santé d'Israël, le Pr Nachman Ash, de cette deuxième dose de rappel vaccinal pour les personnes immunodéprimées, dont l'administration a commencé ce vendredi.
Une étude clinique a été lancée lundi sur un groupe de 150 soignants d'un hôpital de la banlieue de Tel Aviv afin de déterminer si l'injection d'une deuxième dose de rappel est nécessaire ou non, en particulier face à la propagation rapide du variant Omicron du coronavirus.
Alors que les données solides restent encore limitées, tant sur la gravité des cas de COVID-19 liés à une contamination par ce variant, que sur l'éventuel effet d'une "quatrième dose", les premiers résultats de cet essai clinique devraient être disponibles d'ici deux semaines.
Israël a été le premier pays à mener une campagne vaccinale généralisée l'an dernier et s'est lancé parmi les premiers dans une campagne de rappel, après avoir observé que l'immunité acquise s'estompait avec le temps.
Les initiatives de l'Etat hébreu ont donc été suivies avec attention par d'autres pays et les résultats de cette extension progressive de l'administration d'un deuxième rappel seront probablement analysés dans d'autres pays.
(Rédigé par Dan Williams, version française Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)