Après la publication du rapport de l'Agence international de l'Energie (AIE), qui témoigne que l'Opep tient parole, le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril gagnait 1,1% à 56,3 dollars, le WTI américain d'échéance mars le suivant de 1% à 53,5 dollars.
Ce matin en effet, l'AIE, l'un des trois grands conjoncturistes pétroliers avec l'EIA américaine et l'Opep, a publié un rapport pétrolier mensuel soulignant la discipline de l'offre : selon l'organisation internationale basée à Paris, l'offre de pétrole mondiale a reculé de 1,5 million de barils/jour entre décembre 2016 et janvier 2017, à 96,4 millions de barils/jour.
Toutes les catégories de producteurs ont contribué à cette réduction, l'Opep se payant même le luxe de réduire ses extractions (sur un an) pour la première fois depuis début 2015. De plus, le cartel pétrolier aurait déjà tenu parole, ou presque : en abaissant sa production d'un million de barils/jour en un mois à 32,06 millions de barils/jour, un des mouvements les plus marqués de son histoire, l'Opep a respecté les engagements pris l'an dernier à hauteur de 90%, calcule l'AIE.
Certains producteurs, comme l'Arabie saoudite, ont davantage 'coupé' leur production qu'ils ne le devaient, ajoute le rapport. De plus, les pays extérieurs au cartel, dont certains comme la Russie se sont associés à lui, ont aussi tenu leurs engagements.
En raison essentiellement de la hausse des extractions d'Amérique (Canada, Etats-Unis, Brésil), l'offre non Opep devrait cette année augmenter de 400.000 barils/jour, prévoit l'AIE. Mais ce mouvement ne devrait pas remettre en cause l'action du cartel.
EG
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