Investing.com - La Bourse de Paris était en retrait mardi, affichant un repli de 0,17% à mi-séance, plombée par les inquiétudes au sujet du niveau dangereusement élevé des rendements de la dette espagnole et des indicateurs décevants dans la zone euro, alors que les dirigeants du G20 entamaient leur 2e journée de discussions.
L'Espagne a adjugé mardi matin pour plus de 3 milliards d'euros d'obligations à 12 et 18 mois, soit le haut de la fourchette visée. Le rendement du papier à un an augmente à 5,074%, contre 2,985% précédemment, tandis que celui de l'emprunt à 18 mois se tend à 5,107%, contre 3,302%.
Quant au rendement de l'obligation espagnole à 10 ans, il restait au-dessus des 7%. Seuil au-delà duquel l’Irlande, la Grèce et le Portugal avaient dû demander un sauvetage financier.
Sur le front des statistiques, le moral des investisseurs et analystes allemands s'est détérioré en juin, l'indice ZEW chutant à -16,9, contre 10,8 en mai. Il s'agit de sa plus forte baisse depuis octobre 1998. En France, le climat des affaires s'est à nouveau dégradé ce mois-ci, l'indice synthétique de l'Insee reculant de 1 point à 90, tandis que celui de l'industrie manufacturière a diminué de 1 point à 92.
Du côté des valeurs, Danone, particulièrement affecté par la crise européenne, affichait l’une des plus fortes baisses de l’indice parisien. Le titre a abandonné 7,08%, après avoir annoncé la révision à la baisse de ses objectifs de marge pour 2012. Le groupe a néanmoins réitéré ses objectifs de croissance de chiffre d'affaires de 5 % à 7 % en 2012.
Les banques s’inscrivaient aussi dans le rouge mardi, en raison du regain d'inquiétude face à la crise de la zone euro. A mi-séance, BNP Paribas cédait 0,04%, Société Générale reculait de 0,76% et Crédit Agricole perdait 0,25%.
Morgan Stanley a, par ailleurs, dégradé Société Générale de ‘surpondérer’ à ‘sous-pondérer’ et ramené son objectif de cours de 23 à 21,30 euros.
Dans le secteur automobile, Peugeot perdait 0,25% après l’annonce, lundi, de la chute de 14,4% des immatriculations du groupe durant les 15 premiers jours de juin. Le maire d’Aulnay-sous-Bois a indiqué, par ailleurs, que Peugeot pourrait fermer son site local le 25 juillet prochain, date de publication de ses résultats trimestriels.
A l’inverse, Renault engrangeait 2,23% à mi-séance, alors que les ventes du groupe ont augmenté de 1% pendant les 15 premiers jours du mois.
En terrain positif, Bouygues a avancé de 0,52%, alors qu’EDF Energy, filiale britannique d’EDF, a déclaré lundi que le consortium regroupant le groupe de BTP et Laing O'Rourke faisait figure de favori pour l'attribution d'un contrat de 2 milliards de livres en vue de la construction d'une centrale nucléaire au Royaume-Uni.
Enfin, Areva s’octroyait 0,78%, après l’annonce d’une alliance potentielle avec China Guangdong Nuclear Power Holding pour faire une offre sur Horizon, la coentreprise britannique des groupes allemands E.ON et RWE.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 prenait 0,18%, le DAX avançait de 0,35% et le Footsie 100 engrangeait 0,89%.
Deux statistiques américaines étaient attendues dans l’après-midi : les mises en chantier de logements et le nombre de permis de construire délivrés du mois de mai.
L'Espagne a adjugé mardi matin pour plus de 3 milliards d'euros d'obligations à 12 et 18 mois, soit le haut de la fourchette visée. Le rendement du papier à un an augmente à 5,074%, contre 2,985% précédemment, tandis que celui de l'emprunt à 18 mois se tend à 5,107%, contre 3,302%.
Quant au rendement de l'obligation espagnole à 10 ans, il restait au-dessus des 7%. Seuil au-delà duquel l’Irlande, la Grèce et le Portugal avaient dû demander un sauvetage financier.
Sur le front des statistiques, le moral des investisseurs et analystes allemands s'est détérioré en juin, l'indice ZEW chutant à -16,9, contre 10,8 en mai. Il s'agit de sa plus forte baisse depuis octobre 1998. En France, le climat des affaires s'est à nouveau dégradé ce mois-ci, l'indice synthétique de l'Insee reculant de 1 point à 90, tandis que celui de l'industrie manufacturière a diminué de 1 point à 92.
Du côté des valeurs, Danone, particulièrement affecté par la crise européenne, affichait l’une des plus fortes baisses de l’indice parisien. Le titre a abandonné 7,08%, après avoir annoncé la révision à la baisse de ses objectifs de marge pour 2012. Le groupe a néanmoins réitéré ses objectifs de croissance de chiffre d'affaires de 5 % à 7 % en 2012.
Les banques s’inscrivaient aussi dans le rouge mardi, en raison du regain d'inquiétude face à la crise de la zone euro. A mi-séance, BNP Paribas cédait 0,04%, Société Générale reculait de 0,76% et Crédit Agricole perdait 0,25%.
Morgan Stanley a, par ailleurs, dégradé Société Générale de ‘surpondérer’ à ‘sous-pondérer’ et ramené son objectif de cours de 23 à 21,30 euros.
Dans le secteur automobile, Peugeot perdait 0,25% après l’annonce, lundi, de la chute de 14,4% des immatriculations du groupe durant les 15 premiers jours de juin. Le maire d’Aulnay-sous-Bois a indiqué, par ailleurs, que Peugeot pourrait fermer son site local le 25 juillet prochain, date de publication de ses résultats trimestriels.
A l’inverse, Renault engrangeait 2,23% à mi-séance, alors que les ventes du groupe ont augmenté de 1% pendant les 15 premiers jours du mois.
En terrain positif, Bouygues a avancé de 0,52%, alors qu’EDF Energy, filiale britannique d’EDF, a déclaré lundi que le consortium regroupant le groupe de BTP et Laing O'Rourke faisait figure de favori pour l'attribution d'un contrat de 2 milliards de livres en vue de la construction d'une centrale nucléaire au Royaume-Uni.
Enfin, Areva s’octroyait 0,78%, après l’annonce d’une alliance potentielle avec China Guangdong Nuclear Power Holding pour faire une offre sur Horizon, la coentreprise britannique des groupes allemands E.ON et RWE.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 prenait 0,18%, le DAX avançait de 0,35% et le Footsie 100 engrangeait 0,89%.
Deux statistiques américaines étaient attendues dans l’après-midi : les mises en chantier de logements et le nombre de permis de construire délivrés du mois de mai.