Investing.com – L’or recule à un plus bas de quatre semaines en Amérique du Nord ce lundi après que le président de la Réserve Fédérale à New York William Dudley ait communiqué sur des perspectives réjouissantes de l’économie et ait mis en garde contre une pause de la banque centrale dans son cycle de resserrement.
Sur le Comex du New York Mercantile Exchange, les futures sur l'or sont à 1.251,20 $ l’once troy à 9:05AM ET (1305GMT), en repli de 0.4%. Les prix tombaient à 1.249,80$ la veille, un plus bas depuis le 24 mai.
L’or perdait 13,20 $ ou 1,2% la semaine dernière, sa seconde régression hebdomadaire consécutive, après que la Fed ait augmenté ses taux d’intérêt.
Egalement sur le Comex, les futures sur l’argent abandonnent 7,5 cents ou 0,5% à 16,59 $ l’once troy, après avoir touché un plus bas depuis le 19 mai à 16,58 $.
Lors d’une table ronde à Plattsburg, New York, Dudley a indiqué que l’inflation américaine était basse et devrait progresser avec les salaires tandis que le marché de l’emploi continue de s’améliorer, permettant à la Fed de continuer à resserrer sa politique.
Ces commentaires font écho à ceux de la président Janet Yellen la semaine passée durant la conférence de presse d’après réunion.
Plus tard, le président de la Fed à Chicago Charles Evans s’exprimera sur la politique monétaire et les conditions économiques actuelles à New York.
Mardi, les présidents de la Fed à Boston Eric Rosengren et à Dallas Rob Kaplan ainsi que le vice-président de la Fed Stanley Fischer s’exprimeront.
Finalement, vendredi, les présidents de la Fed à St. Louis et Cleveland James Bullard et Loretta Mester ainsi que le gouverneur de la Fed s’exprimeront.
La semaine dernière, la Fed a augmenté ses taux d’intérêt comme prévu et a maintenu ses prévisions d’une autre hausse des taux d’ici la fin de l’année. La banque centrale communiquera également sur la réduction de son bilan de 4,5 trillions de dollars.
En dépit du message relativement faucon de la Fed, les opérateurs de marché demeurent sceptique face à la perspective d’une hausse des taux supplémentaires avant la fin de l’année, après des chiffres économiques décevants.
Selon l’outil de suivi des taux de la Fed, les marchés estiment la probabilité d’une hausse des taux en septembre à 20% et en décembre à 40%.
En Europe, les investisseurs suivront de près les négociations pour le Brexit entre l’Angleterre et l’Union Européenne.
L’attention restera donc sur le ministre du Brexit David Davis et le chef négociateur de l’Union Européenne Michel Barnie qui devraient entamer les négociations pour la sortie de l’Angleterre à Bruxelles.
L’inquiétude reste intacte face à des négociations potentiellement affaiblies par l’échec de Theresa May à rassembler la majorité au parlement.