Offre du Cyber Monday : Jusqu'à 60% de réduction sur InvestingPro.PROFITER DES SOLDES

Vivendi à la recherche du jackpot du jeu mobile avec Gameloft

Publié le 06/09/2017 18:47
Mis à jour le 06/09/2017 19:15
Stéphane Roussel, PDG de Gameloft (G), a visité le studio Gameloft de Barcelone le 5 septembre 2017, accompagné d'autres responsables de la société, notamment le directeur financier, Alexandre de Rochefort (D) (Photo LLUIS GENE. AFP)
VIV
-
AAPL
-
UBIP
-
GLFT
-

Stéphane Roussel, PDG de Gameloft (G), a visité le studio Gameloft de Barcelone le 5 septembre 2017, accompagné d'autres responsables de la société, notamment le directeur financier, Alexandre de Rochefort (D) (Photo LLUIS GENE. AFP)

A la recherche du futur jackpot du jeu mobile avec sa filiale Gameloft (PA:GLFT), l'appétit du géant des médias Vivendi (PA:VIV) pour le jeu vidéo n'est pas satisfait et il cherche à grandir par des acquisitions.

"Gameloft a un portefeuille de 20 jeux mais aucun dans le top 5", concède son PDG, Stéphane Roussel.

"Dans un marché pléthorique" avec quelque 600 nouveaux jeux chaque jour dans l'Apple (NASDAQ:AAPL) Store, "l'enjeu est de faire des jeux distinctifs", explique le responsable à des journalistes à l'occasion d'une visite du studio Gameloft de Barcelone.

Partant de ce constat, "on s'est organisé pour se donner des chances de trouver le succès de demain, on verra cela dans un an ou un an et demi".

Le groupe de Vincent Bolloré s'est emparé en 2016, à la faveur d'une OPA, de l'éditeur mobile Gameloft, société soeur d' Ubisoft (PA:UBIP), toutes deux créées par les frères Guillemot.

L'éditeur s'est fait un nom grâce à son jeu de courses de voitures Asphalt, une création originale, et de nombreux jeux inspirés de films ou dessins animés développés en partenariat avec les propriétaires des franchises.

Mais il n'est jamais parvenu à rivaliser avec les succès planétaires de jeux comme Clash of Clans (Supercell) ou Candy Crush (King). Et il peine à monétiser ses jeux dans un marché dominé par le "freemium" où on peut jouer des heures sur son téléphone sans débourser un centime.

En prenant les rênes de Gameloft, Vivendi a incité ses équipes à soumettre de nouveaux projets pour tenter de trouver le "Clash of Clans" de demain. Sur 80 projets soumis, le groupe en développe quatre.

"C'est un marché de +winner takes it all+ (dans lequel le gagnant remporte la mise NDLR)", renchérit le directeur financier, Alexandre de Rochefort.

- Un jeu Paddington à l'automne -

En attendant, Gameloft espère faire un carton avec "Paddington Run", un jeu dont la sortie à l'automne coïncidera avec le film "Paddington 2", produit par StudioCanal, une autre filiale de Vivendi.

Dans son studio de Barcelone, à l'ombre de la basilique de Gaudi, la Sagrada Familia, certains des 150 collaborateurs de Gameloft travaillent sur des projets encore top secrets.

Les autres continuent à plancher sur les deux principaux succès du studio qui datent de 2013: "Moi Moche et Méchant: Minion Rush" et le jeu de courses "Asphalt 8: Airborne". Produire des contenus additionnels est une façon d'allonger la durée de vie et la rentabilité de ces valeurs sûres.

Gameloft propose ainsi des courses deux roues aux fans d'Asphalt. "Maintenant, on peut jouer avec des motos au lieu de voitures, on veut parvenir à conserver l'engagement des joueurs. Pour qu'ils continuent à investir dans le jeu", explique Ignacio Martin, senior producer du jeu.

Gameloft n'étant plus coté en Bourse, Vivendi assure vouloir ne sortir que des jeux aboutis, quitte à abandonner certains projets.

Après un rythme ralenti en 2016, Gameloft devrait sortir une dizaine de jeux cette année.

Mais l'objectif de 65 millions de résultat opérationnel courant d'ici 2018, confirmé l'an dernier, est abandonné.

"On va plutôt investir dans la créativité que de cracher 65 millions" explique le directeur financier. "Le contexte a changé on met plus de temps à développer les jeux", explique-t-il.

Gameloft vise désormais une croissance de 10% par an "à terme" et veut doubler dès cette année sa marge opérationnelle.

Pour ce faire, Gameloft compte sur une montée en puissance des revenus publicitaires. Ils ont fourni 13% du chiffre d'affaires du 1er semestre, de 130 millions d'euros, pour un résultat opérationnel courant plus que modeste de 2 millions.

"Malgré ses qualités, Gameloft ne suffit pas à l'échelle de Vivendi", "il faut grandir", reconnaît Stéphane Roussel.

Il ne dévoilera pas les intentions du groupe sur Ubisoft, dont il détient quelque 27% du capital, alors que la famille fondatrice Guillemot est opposée à tout rapprochement avec Vivendi.

"On veut grossir: le plus naturel, c'est avec Ubisoft, mais on va grandir de toutes façons", et Vivendi "examine aussi d'autres cibles". "On est très sollicités", explique Stéphane Roussel.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés