Le patron de Fiat, Sergio Marchionne, a assuré lundi à l'AFP que son groupe n'était pas à l'origine d'une plainte déposée à Bruxelles contre une garantie apportée par l'Etat français à la banque de PSA Peugeot Citroën.
"Ce n'était certainement pas Fiat", a "solennellement" juré M. Marchionne dans un entretien téléphonique à l'AFP, lors du salon automobile de Detroit.
L'allemand Volkswagen a aussi démenti que l'Etat allemand de Basse-Saxe, qui détient 20% de son capital, ou lui-même soient mêlés à cette affaire.
"Volkswagen n'est en aucun cas à l'origine de cette plainte", a fait savoir son responsable des ventes Christian Klingler dimanche.
Selon le journal économique français Les Echos, une plainte a été déposée à Bruxelles contre la garantie publique à BPF, la banque du constructeur français chargée de proposer des financements aux acheteurs de véhicules de marque Peugeot et Citroën, qui n'arrivait plus à se refinancer à cause des difficultés de sa maison mère.
En contrepartie de cette garantie, l'Etat a imposé plusieurs conditions au groupe, dont l'arrivée dans les organes de direction d'un administrateur indépendant chargé de faire la liaison avec l'Etat.
Cette aide a été notifiée par l'Etat français à la Commission européenne.