Investing.com - La livre sterling, en nette difficulté, a dérapé dans un creux de plusieurs mois face au dollar U.S. ce jeudi après-midi, en raison de la conjonction de perspectives économiques inquiétantes et d'un futur européen incertain là où elle a cours.
La paire GBP/USD est descendue jusqu'à 1.5784 en début de seconde partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis le 31 août, puis s'est stabilisée vers 1.5786, perdant 0.37%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.5701, son plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1.585, son plafond journalier.
L'unité monétaire du Royaume-Uni restait boudée après que le Fonds Monétaire International ait revu à la baisse ses prévisions d'expansion économique de cette année et de la prochaine pour le pays, ravivant l'angoisse d'une perte de vitesse de sa relance.
Il a en effet estimé qu'elle se monterait à 1% pour 2013, au lieu des 1.1% envisagés en octobre, et de 1.9% en 2014, alors que 2.2% étaient espérés.
Il en était de même à l'échelle du monde, rabaissant les 3.6% précédents vers 3.5% pour l'année en cours, précisant cependant que 4.1% étaient envisageables pour 2014 si la reprise de la zone euro se poursuivait.
La position britannique au sein de l'Union Européenne était elle aussi en question après que le premier ministre David Cameron se soit engagé à proposer un référendum sur la question d'ici la fin 2017, sur fond d'accentuation de la pression politique visant à renégocier les termes de son appartenance.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs cédé du terrain à l'euro, l'EUR/GBP prenant 0.65% pour se hisser à 0.8458 et établir un nouveau pic de dix mois.
Les statistiques d'activité de la part de l'Allemagne et du bloc ayant adopté la monnaie unique diffusées de matin étaient plutôt positives, mais les informations concernant la France laissaient à redouter que la seconde économie régionale soit retombée en récession.
Il a en effet été révélé que l'indice préliminaire des directeurs des achats manufacturiers germaniques était remonté de 46 vers 48.8 pour janvier, demeurant toutefois au-dessous des 50 dénotant une croissance du secteur.
Son équivalent tertiaire est quand à lui passé des 52 finaux de décembre à 55.3 dans le même temps, sa meilleure performance en plus d'un an.
Celui de la région entière a redressé la tête depuis 46.1 vers 47.5 pour ce mois-ci, son plus haut niveau en dix mois, et celui de ses services a aussi grimpé depuis les 47.8 finaux de décembre pour se retrouver à 48.3 pour la même période, au lieu des 48.1 espérés.
Celui des usines françaises a par contre plongé à 42.9, son plus bas niveau en quatre mois, tandis que celui des services se situait à 43.6.
La paire GBP/USD est descendue jusqu'à 1.5784 en début de seconde partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis le 31 août, puis s'est stabilisée vers 1.5786, perdant 0.37%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.5701, son plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1.585, son plafond journalier.
L'unité monétaire du Royaume-Uni restait boudée après que le Fonds Monétaire International ait revu à la baisse ses prévisions d'expansion économique de cette année et de la prochaine pour le pays, ravivant l'angoisse d'une perte de vitesse de sa relance.
Il a en effet estimé qu'elle se monterait à 1% pour 2013, au lieu des 1.1% envisagés en octobre, et de 1.9% en 2014, alors que 2.2% étaient espérés.
Il en était de même à l'échelle du monde, rabaissant les 3.6% précédents vers 3.5% pour l'année en cours, précisant cependant que 4.1% étaient envisageables pour 2014 si la reprise de la zone euro se poursuivait.
La position britannique au sein de l'Union Européenne était elle aussi en question après que le premier ministre David Cameron se soit engagé à proposer un référendum sur la question d'ici la fin 2017, sur fond d'accentuation de la pression politique visant à renégocier les termes de son appartenance.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs cédé du terrain à l'euro, l'EUR/GBP prenant 0.65% pour se hisser à 0.8458 et établir un nouveau pic de dix mois.
Les statistiques d'activité de la part de l'Allemagne et du bloc ayant adopté la monnaie unique diffusées de matin étaient plutôt positives, mais les informations concernant la France laissaient à redouter que la seconde économie régionale soit retombée en récession.
Il a en effet été révélé que l'indice préliminaire des directeurs des achats manufacturiers germaniques était remonté de 46 vers 48.8 pour janvier, demeurant toutefois au-dessous des 50 dénotant une croissance du secteur.
Son équivalent tertiaire est quand à lui passé des 52 finaux de décembre à 55.3 dans le même temps, sa meilleure performance en plus d'un an.
Celui de la région entière a redressé la tête depuis 46.1 vers 47.5 pour ce mois-ci, son plus haut niveau en dix mois, et celui de ses services a aussi grimpé depuis les 47.8 finaux de décembre pour se retrouver à 48.3 pour la même période, au lieu des 48.1 espérés.
Celui des usines françaises a par contre plongé à 42.9, son plus bas niveau en quatre mois, tandis que celui des services se situait à 43.6.