DUBAI (Reuters) - Le chef des putschistes soudanais, le général Abdel Fattahal Burhan, a nié mardi avoir commis un coup d'Etat et affirmé avoir fait arrêter le Premier ministre civil Abdallah Hamdok pour éviter une guerre civile, en accusant ses partisans d'avoir cherché à monter les Soudanais contre l'armée.
"Nous essayons de rectifier la trajectoire de la transition" démocratique mise en place dans le cadre d'un accord de partage du pouvoir entre militaires et civils depuis la chute du dictateur Omar el Béchir en 2019, a-t-il déclaré pendant une conférence de presse à Khartoum.
Le général Burhan a accusé Abdallah Hamdok d'avoir refusé tout élargissement de la représentation civile au sein des autorités de transition. Il a assuré que le Premier ministre allait bien et avait été placé en résidence surveillée à son domicile.
(Nadine Awadalla, écrit par Maher Chmaytelli; version française Tangi Salaün)