Les bourses européennes, qui s'étaient retournées à la baisse, sont bien orientées à l'approche des chiffres mensuels de l'emploi américain.
Vers 11h30, le CAC 40 engrange en effet 1,5%, tandis que le Dax et le Footsie MIB (Milan) avancent tous deux de 1,2% et que le Footsie gagne 1,1%. L'AEX (Amsterdam) et le SMI (Zürich) prennent, eux, respectivement 1,7 et 1%. La hausse est moins marquée à Madrid avec un Ibex 35 qui ne progresse pour sa part que de 0,4%.
Il n'en demeure pas moins que les intervenants sont optimistes avant les données mensuelles sur l'emploi américain, qui seront comme de coutume dévoilées à 14h30 heure de Paris. 'Les chiffres du chômage américain constitueront une nouvelle fois le point d'orgue de la séance', a résumé Chris Weston, stratège chez IG, qui pointe en particulier la question de la hausse des salaires, que les prévisionnistes attendent selon lui en croissance de 2,4%.
'Il s'agirait de leur plus fort rythme de progression depuis la fin 2009 et cela devrait accroître la probabilité implicite d'une hausse de taux de la Fed en décembre', a poursuivi l'expert. Cette hypothèse semble hautement probable, au regard précisément de la bonne santé du marché de l'emploi américain, avec un taux de chômage de l'ordre de 5% depuis plusieurs mois, même s'il y a fort à parier que le processus de normalisation de la politique monétaire de l'institution sera relativement doux étant donné les inquiétudes générales quant à l'économie mondiale.
Principal indicateur du jour sur le Vieux Continent, les prix à la production industrielle (PPI) ont diminué de 0,8% dans la zone euro en séquentiel en août, selon les estimations d'Eurostat.
S'agissant des valeurs, Volkswagen (XETRA:VOWG) (-2,6%) accuse une nouvelle fois la plus forte baisse du Dax. Dans l'oeil du cyclone depuis la révélation d'une tricherie à la pollution aux Etats-Unis qui concernerait au total près de 11 millions de véhicules équipés d'un logiciel espion, le constructeur allemand inquiète les analystes de Credit Suisse.
Le broker helvète évalue le coût total du 'skandal' entre 23 et 78 milliards d'euros et redoute une levée de fonds. Ramené à 169 euros le 24 août, l'objectif de cours est désormais sabré à... 82 euros.
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