Alors que le Canada cherche à remplacer sa flotte vieillissante de CP-140 Aurora, l'industrie aérospatiale est en proie à des spéculations pour savoir qui de Boeing (NYSE:BA) ou de Bombardier (TSX:BBDb) obtiendra le contrat lucratif. Le débat porte sur les mérites du P-8A Poseidon de Boeing, qui, de l'aveu même d'Ottawa, répond à toutes les exigences de l'initiative canadienne d'avions multimissions, et de l'avion à la pointe de la technologie proposé par Bombardier, développé en partenariat avec General Dynamics.
Le PDG de Heroux-Devtek, une entreprise de la chaîne d'approvisionnement canadienne de Boeing, qui comprend 81 fournisseurs, a fait l'éloge du Poseidon pour son état de préparation opérationnelle. De son côté, Bombardier fait activement pression en faveur de l'ouverture à la concurrence, en mettant en avant les avantages économiques de ses avions, comme le souligne un rapport de PwC qu'elle a commandé. Selon ce rapport, le contrat de Bombardier pourrait accroître le PIB du Canada de 2,8 milliards de dollars et créer plus de 22 650 emplois.
Boeing réplique par une étude prévoyant une activité économique de près de 10 milliards de dollars dans le cadre de son contrat. Malgré les récents problèmes de production de Boeing, les experts de l'industrie et des entreprises comme KF Aerospace soutiennent le Poseidon pour ses performances éprouvées dans les opérations alliées. StandardAero est optimiste quant à la maintenance potentielle des moteurs Poseidon, ce qui témoigne d'un vote de confiance dans la capacité de Boeing à surmonter les problèmes passés.
Des dirigeants politiques, dont Doug Ford (NYSE:F) (Ontario) et François Legault (Québec), ont demandé que la procédure d'appel d'offres soit équitable. Une analyse de l'Université McGill souligne l'urgence de la situation, en mettant l'accent sur l'imminence de l'échéance de 2030 pour le retrait du CP-140 et sur les problèmes de maintenance anticipés.
Alors que la concurrence s'intensifie, les deux géants de l'aérospatiale mettent en avant leurs atouts pour séduire les décideurs canadiens. L'issue de cette guerre d'enchères ne façonnera pas seulement les capacités militaires du Canada, mais aura également des conséquences économiques importantes pour l'industrie aérospatiale du pays.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.