PARIS (Reuters) - Bernard Arnault, PDG de LVMH (PA:LVMH), a déclaré mercredi qu'il respectait ses obligations fiscales, en réponse à un article du Monde évoquant des "révélations" sur son patrimoine offshore dans le cadre de l'enquête dite des "Paradise papers".
"Tous les actifs évoqués dans cet article ont été constitués de manière parfaitement légale et sont naturellement connus des autorités fiscales", indique-t-il dans un communiqué.
Concernant une propriété en Angleterre, largement décrite par le quotidien, il affirme qu'elle "est déclarée aux autorités fiscales françaises comme anglaises et a fait l’objet, depuis son acquisition, du paiement de l’ISF (impôt sur la fortune)".
Le mode de détention de cette propriété, de même que les autres actifs évoqués yacht, fonds luxembourgeois) n'ont induit "aucun avantage fiscal", ajoute-t-il.
"A aucun moment, tout cela n’est mentionné dans le journal alors que cela a été expliqué au rédacteur de l’article. Seule la recherche d’un effet journalistique était visée", estime le PDG dans un communiqué.
(Pascale Denis, édité par)