Face à la menace imminente d'une grève des chemins de fer, C.H. Robinson, une société américaine de transport de marchandises, a annoncé aujourd'hui qu'elle réorientait le fret maritime de certains de ses clients américains vers d'autres ports que ceux du Canada. La société a indiqué qu'environ 80 % de ses clients qui ont fait ce changement acheminent désormais leurs exportations par les ports de Los Angeles/Long Beach, les 20 % restants optant pour les ports de Seattle/Tacoma.
Les opérateurs ferroviaires canadiens, notamment le Canadien National et NYSE:CP (Canadien Pacifique) Kansas City, se préparent à un éventuel arrêt de travail du syndicat de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada. La grève potentielle pourrait commencer dès le 22 août, ce qui a renforcé les inquiétudes concernant la circulation des marchandises.
Scott Shannon, vice-président de C.H. Robinson pour le Canada, a indiqué dans un communiqué que certains clients exportateurs canadiens ont déjà commencé à transporter des marchandises sensibles aux délais par camion jusqu'aux ports. Cette action préventive vise à éviter que leurs conteneurs ne soient bloqués dans les terminaux ferroviaires en cas de grève.
C.H. Robinson se prépare également à une augmentation attendue de la demande de services de camionnage en raison de l'interruption potentielle des activités ferroviaires. La société est en train de mettre en place une capacité de camionnage supplémentaire à la frontière entre les États-Unis et le Canada pour répondre au transfert anticipé des volumes du transport ferroviaire vers le transport routier.
La menace d'une grève fait peser une grande incertitude sur les expéditeurs opérant à la fois aux États-Unis et au Canada, les incitant à envisager d'autres solutions de transport routier.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.