C'est une première semaine estivale sans grande tendance que le monnaie unique européenne pourrait terminer ce soir sur le marché des changes. Reste que la fermeté est de mise. Vendredi midi, l'euro grappille 0,16% face au billet vert, 1,1170 dollar, sachant qu'il tutoyait les 1,12 dollar voilà huit jours et qu'il a ensuite testé les 1,1120 durant la semaine.
Les tendances sont aussi peu prononcées contre le yen et le franc suisse, quand la principale devise du Vieux Continent se tasse de 0,21% à 0,8778 sterling.
Certes, les réunions des grandes banques centrales sont maintenant passées et l'agenda statistique est relativement peu fourni. Mais l'actualité monétaire n'est pas totalement désertique pour autant : dans son bulletin économique, la BCE a fait preuve de beaucoup d'optimisme à propos de l'évolution macroéconomique en zone euro. La demande intérieure continue d'être bien orientée, notamment sous l'effet de conditions de financement très favorables et de taux d'intérêt bas, relèvent les analystes de Saxo Banque. Un bon point pour la devise dont l'établissement émetteur de Francfort a la charge.
Et pourtant, une statistique de la matinée était moins flamboyante : l'indice PMI calculé par l'institut IHS Markit est revenu de 56,8 en mai, son plus haut niveau depuis six ans, à 55,7 en juin, selon une première estimation. Il s'agit du plus bas chiffre en cinq mois, d'autant que le consensus misait sur 56,6.
Les données PMI flash signalent un léger ralentissement de la croissance en juin, tendance à relativiser, toutefois, à l'aune des rythmes élevés observés au cours des derniers mois, nuance l'économiste principal d'IHS Markit, Chris Williamson. L'enquête de juin continue de signaler l'une des plus fortes progressions de l'emploi des dix dernières années, ajoute-t-il. Bref, IHS Markit estime que ce chiffre affiche un niveau conforme à une accélération de la croissance du PIB de 0,6% au premier trimestre à 0,7%.
Sur l'agenda statistique américain de l'après-midi, on guettera notamment les ventes de logements neufs, qui devraient passer de 569.000 en avril à 597.000 en mai, anticipe le consensus en données annualisées.
En outre, les présidents de la Fed de Saint Louis et de Cleveland, deux membres non-votants du FOMC cette année, vont s'exprimer sur l'évolution macroéconomique. Ils ont des positions très divergentes à cet égard, indique encore Saxo Banque.
EG
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Les tendances sont aussi peu prononcées contre le yen et le franc suisse, quand la principale devise du Vieux Continent se tasse de 0,21% à 0,8778 sterling.
Certes, les réunions des grandes banques centrales sont maintenant passées et l'agenda statistique est relativement peu fourni. Mais l'actualité monétaire n'est pas totalement désertique pour autant : dans son bulletin économique, la BCE a fait preuve de beaucoup d'optimisme à propos de l'évolution macroéconomique en zone euro. La demande intérieure continue d'être bien orientée, notamment sous l'effet de conditions de financement très favorables et de taux d'intérêt bas, relèvent les analystes de Saxo Banque. Un bon point pour la devise dont l'établissement émetteur de Francfort a la charge.
Et pourtant, une statistique de la matinée était moins flamboyante : l'indice PMI calculé par l'institut IHS Markit est revenu de 56,8 en mai, son plus haut niveau depuis six ans, à 55,7 en juin, selon une première estimation. Il s'agit du plus bas chiffre en cinq mois, d'autant que le consensus misait sur 56,6.
Les données PMI flash signalent un léger ralentissement de la croissance en juin, tendance à relativiser, toutefois, à l'aune des rythmes élevés observés au cours des derniers mois, nuance l'économiste principal d'IHS Markit, Chris Williamson. L'enquête de juin continue de signaler l'une des plus fortes progressions de l'emploi des dix dernières années, ajoute-t-il. Bref, IHS Markit estime que ce chiffre affiche un niveau conforme à une accélération de la croissance du PIB de 0,6% au premier trimestre à 0,7%.
Sur l'agenda statistique américain de l'après-midi, on guettera notamment les ventes de logements neufs, qui devraient passer de 569.000 en avril à 597.000 en mai, anticipe le consensus en données annualisées.
En outre, les présidents de la Fed de Saint Louis et de Cleveland, deux membres non-votants du FOMC cette année, vont s'exprimer sur l'évolution macroéconomique. Ils ont des positions très divergentes à cet égard, indique encore Saxo Banque.
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