PARIS (Reuters) - Le député Les Républicains (LR) Hervé Mariton rejoint la petite cohorte des candidats à la primaire de l'ex-UMP pour l'élection présidentielle de 2017.
"Je me présente parce que je pense que l'intérêt de la France commande qu'un candidat libéral porte le projet d'une société ouverte, pour rendre aux personnes et à la société civile la maîtrise de son destin", explique-t-il dans une interview publiée lundi par Le Figaro.
Il rejoint notamment sur la ligne de départ les anciens ministres et Premiers ministres de Nicolas Sarkozy François Fillon, Alain Juppé, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire, qui entendent bien ne pas laisser Nicolas Sarkozy seul en lice.
Hervé Mariton avait déjà été candidat, en 2014, à la présidence de l'UMP, remportée par l'ex-chef de l'Etat, qui a changé le nom du principal parti de la droite française en LR.
"Je crois être bien placé pour tirer les leçons de la tragédie de François Hollande au pouvoir mais aussi de l'échec de 2012, puisque je serai, de toute évidence, le seul candidat de cette primaire à n'avoir pas participé à l'exécutif lors du précédent quinquennat", estime Hervé Mariton.
"Je pense que je porte un message qui est fort et cohérent. Cohérence d'une France et de Français qui ne subissent pas la globalisation, qui ne subissent pas le formatage hyperinformé qu'on leur impose aujourd'hui", a-t-il ajouté sur France Inter.
Ce député réputé pour des positions conservatrices dans le domaine sociétal, a apporté son soutien à la loi sur l'activité et la croissance de l'actuel ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Il juge notamment que François Fillon a une approche "trop macroéconomique" et jacobine de l'économie.
Interrogé sur ses chances à la primaire de 2016, il dit espérer en être "l'heureuse surprise".
"Si, au minimum, je réitère mon score lors de l'élection à la présidence de l'UMP (6,32%) et que quelques mois plus tard, je suis nommé Premier ministre, je ne me plaindrai pas !"
(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)