Si l'Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, l'Egypte et le Yémen ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme, Doha dispose toujours du soutien d'Ankara. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué la décision d'isoler l'Emirat, et le Parlement a approuvé la mise en oeuvre d'un accord datant de 2014. Il s'agit d'établir au Qatar une base militaire pouvant accueillir 3.000 soldats turcs.