Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne enregistrait une légère reprise face à ses principales contreparties, négligeant ainsi la Grèce comme l'indice Ifo. Pour l'heure, l'euro se reprend de 0,21% à 1,1188 dollar, de 0,16% face au yen à 138,60, tout en restant neutre face au sterling comme au franc suisse.
Selon les cambistes de Société Générale (PARIS:SOGN), non dépourvus d'ironie, 'tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. (...) Un accord sur la dette grecque semble toujours probable, même si certaines des parties prenantes venaient à être déçues et qu'il ne constituera pas une solution de long terme à la soutenabilité de la dette d'Athènes'.
Les instances européennes ne cessent en effet de se réunir : un Eurogroupe est prévu ce jour et un conseil européen est programmé pour jeudi et vendredi.
En attendant, l'euro n'accorde toujours que peu d'importance à la question grecque : 'si les discussions avec Athènes suscitent de l'intérêt, l'euro/dollar évolue au gré du marché obligataire', estime d'ailleurs Société Générale.
Pour l'heure, l'euro/dollar leur semble d'ailleurs corrélé au 'spread' (l'écart de taux) entre les rendements à dix ans du Bund allemand et des Treasuries américains, soit respectivement 0,86% et 2,39%.
De mars à juin, le 'spread' (1,53 point de pourcentage dans ce cas précité) s'est resserré alors que le rendement du Bund, quasi-nul en avril, repartait brusquement vers le haut. C'est d'ailleurs ainsi que Société Générale explique la hausse de l'euro durant cette période, le 'dix ans' américain restant parallèlement inchangé. Or actuellement, le rendement du Bund se tasse et les 1% un temps dépassés ne le sont plus, ce qui peut expliquer la décrue récente de l'euro.
'A part la Grèce, les opérateurs portent une attention renouvelée à l'économie américaine et à la divergence de politique monétaire, qui continue d'agiter les marchés mondiaux', note de son côté Stan Shamu, stratège de marchés chez IG.
Aux Etats-Unis, les cambistes prendront connaissance, en début d'après-midi, de la dernière estimation de la croissance du PIB américain au premier trimestre, qui devrait être ramenée de -0,7% à -0,2% en rythme annualisé, prévoit le consensus.
En attendant, l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a reculé davantage que prévu en juin, pour se retrouver à 107,4 contre 108,5 en mai, alors que les économistes ne l'attendaient en baisse que vers 108,1.
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Selon les cambistes de Société Générale (PARIS:SOGN), non dépourvus d'ironie, 'tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. (...) Un accord sur la dette grecque semble toujours probable, même si certaines des parties prenantes venaient à être déçues et qu'il ne constituera pas une solution de long terme à la soutenabilité de la dette d'Athènes'.
Les instances européennes ne cessent en effet de se réunir : un Eurogroupe est prévu ce jour et un conseil européen est programmé pour jeudi et vendredi.
En attendant, l'euro n'accorde toujours que peu d'importance à la question grecque : 'si les discussions avec Athènes suscitent de l'intérêt, l'euro/dollar évolue au gré du marché obligataire', estime d'ailleurs Société Générale.
Pour l'heure, l'euro/dollar leur semble d'ailleurs corrélé au 'spread' (l'écart de taux) entre les rendements à dix ans du Bund allemand et des Treasuries américains, soit respectivement 0,86% et 2,39%.
De mars à juin, le 'spread' (1,53 point de pourcentage dans ce cas précité) s'est resserré alors que le rendement du Bund, quasi-nul en avril, repartait brusquement vers le haut. C'est d'ailleurs ainsi que Société Générale explique la hausse de l'euro durant cette période, le 'dix ans' américain restant parallèlement inchangé. Or actuellement, le rendement du Bund se tasse et les 1% un temps dépassés ne le sont plus, ce qui peut expliquer la décrue récente de l'euro.
'A part la Grèce, les opérateurs portent une attention renouvelée à l'économie américaine et à la divergence de politique monétaire, qui continue d'agiter les marchés mondiaux', note de son côté Stan Shamu, stratège de marchés chez IG.
Aux Etats-Unis, les cambistes prendront connaissance, en début d'après-midi, de la dernière estimation de la croissance du PIB américain au premier trimestre, qui devrait être ramenée de -0,7% à -0,2% en rythme annualisé, prévoit le consensus.
En attendant, l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a reculé davantage que prévu en juin, pour se retrouver à 107,4 contre 108,5 en mai, alors que les économistes ne l'attendaient en baisse que vers 108,1.
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