Au terme du premier des deux fixings du jour du marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.260,25 dollars (- 15,25 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.127,7 euros (- 3,3 euros).
En effet, à en juger par la contrepartie en métal physique adossée au premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, les investisseurs ont vendu le métal jaune : hier soir, l'encours de ce produit permettant de jouer l'or depuis la Bourse a vivement reculé de 12 tonnes par rapport à la veille, pour revenir à 854,9 tonnes.
En cause : principalement les décisions et le ton moins accommodants que prévu de la Réserve fédérale américaine, qui hier soir a, en substance, indiqué qu'elle ne voyait pas de raison d'atténuer la normalisation de sa politique monétaire.
Comme prévu, la Fed a relevé de 25 points de base son principal taux directeur, à 1/1,25%, soit le quatrième 'tour de vis' du genre depuis l'abaissement historique de cet outil conventionnel de la politique monétaire à près de 0%, fin 2008. Un mouvement qui semble devoir se poursuivre.
Comme attendu, la banque centrale américaine a aussi annoncé qu'elle compte réduire la taille de son bilan, gonflé jusqu'à 4.500 milliards de dollars par les QE menés jusqu'en 2014. L'opération devrait commencer dès cette année, de manière graduelle, en commençant par un moindre réinvestissement des titres remboursés à échéance. La Fed a même donné un luxe de détails plutôt inattendu sur la future opération en indiquant ses plafonds mensuels, avant même qu'elle ne soit engagée.
Enfin, à en juger par les prévisions économiques et le ton de Janet Yellen, présidente de la Fed, lors de la conférence de presse, la conjoncture américaine n'inspire aucune inquiétude particulière susceptible de contrer cette politique faucon. Bref, la Fed fait fi des récentes déceptions statistiques du marché et des doutes sur la politique de relance budgétaire pro-cyclique promise par Donald Trump.
Le discours de Janet Yellen est clairement moins accommodant dans ses propos. Elle a minimisé les risques sur la croissance ou la récente déception sur les chiffres d'inflation, juge Aurel BGC. Ce message de la banque centrale américaine est en ligne avec notre scénario de base, qui prévoit une politique monétaire américaine moins accommodante qu'anticipé actuellement par la majorité des analystes ou selon les prix adjugés dans les marchés obligataires, confirme-t-on Mirabaud AM.
D'ailleurs, les taux longs américains se tendent de nouveau : tombés vers 2,12% hier, ils remontent ce midi vers 2,15%. Et le dollar se reprend en conséquence contre l'euro, pesant de ce fait sur le prix de la valeur refuge libellé dans cette devise.
EG
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En effet, à en juger par la contrepartie en métal physique adossée au premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, les investisseurs ont vendu le métal jaune : hier soir, l'encours de ce produit permettant de jouer l'or depuis la Bourse a vivement reculé de 12 tonnes par rapport à la veille, pour revenir à 854,9 tonnes.
En cause : principalement les décisions et le ton moins accommodants que prévu de la Réserve fédérale américaine, qui hier soir a, en substance, indiqué qu'elle ne voyait pas de raison d'atténuer la normalisation de sa politique monétaire.
Comme prévu, la Fed a relevé de 25 points de base son principal taux directeur, à 1/1,25%, soit le quatrième 'tour de vis' du genre depuis l'abaissement historique de cet outil conventionnel de la politique monétaire à près de 0%, fin 2008. Un mouvement qui semble devoir se poursuivre.
Comme attendu, la banque centrale américaine a aussi annoncé qu'elle compte réduire la taille de son bilan, gonflé jusqu'à 4.500 milliards de dollars par les QE menés jusqu'en 2014. L'opération devrait commencer dès cette année, de manière graduelle, en commençant par un moindre réinvestissement des titres remboursés à échéance. La Fed a même donné un luxe de détails plutôt inattendu sur la future opération en indiquant ses plafonds mensuels, avant même qu'elle ne soit engagée.
Enfin, à en juger par les prévisions économiques et le ton de Janet Yellen, présidente de la Fed, lors de la conférence de presse, la conjoncture américaine n'inspire aucune inquiétude particulière susceptible de contrer cette politique faucon. Bref, la Fed fait fi des récentes déceptions statistiques du marché et des doutes sur la politique de relance budgétaire pro-cyclique promise par Donald Trump.
Le discours de Janet Yellen est clairement moins accommodant dans ses propos. Elle a minimisé les risques sur la croissance ou la récente déception sur les chiffres d'inflation, juge Aurel BGC. Ce message de la banque centrale américaine est en ligne avec notre scénario de base, qui prévoit une politique monétaire américaine moins accommodante qu'anticipé actuellement par la majorité des analystes ou selon les prix adjugés dans les marchés obligataires, confirme-t-on Mirabaud AM.
D'ailleurs, les taux longs américains se tendent de nouveau : tombés vers 2,12% hier, ils remontent ce midi vers 2,15%. Et le dollar se reprend en conséquence contre l'euro, pesant de ce fait sur le prix de la valeur refuge libellé dans cette devise.
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