Goldman Sachs a réduit sa note sur les actions de Bill.com (BILL) de 'Achat' à 'Neutre' après l'annonce récente des résultats de la société, citant que l'augmentation des dépenses et l'arrêt de la croissance de la marge bénéficiaire sont "attendus pour entraver la performance à court terme".
L'institution financière a réduit son objectif de cours pour l'action de 86 à 54 dollars.
Les analystes soulignent que Bill.com a fait état de solides performances financières pour le quatrième trimestre de l'exercice 2024, les revenus tirés des dépenses et des services connexes dépassant les prévisions.
Bien que les projections de revenus de la société n'aient pas atteint les prévisions des analystes du marché, Bill.com prévoit d'augmenter considérablement ses dépenses au cours de l'année prochaine afin de se préparer à une croissance à long terme. Les revenus des abonnements ont été légèrement inférieurs aux prévisions, tandis que les revenus provenant de la détention des fonds des clients ont été légèrement supérieurs. Le montant total des paiements traités est conforme aux prévisions.
"Même si les discussions avec les investisseurs avant la publication des résultats étaient pessimistes et que nous pensons que les estimations de revenus du côté acheteur étaient inférieures à celles du côté vendeur, nous pensons que les détails supplémentaires concernant les dépenses retarderont probablement le moment où la valeur de l'action sera soutenue", ont déclaré les analystes.
Ce point est important si l'on considère l'impact négatif sur les fonds des clients que la tendance actuelle des taux d'intérêt laisse présager pour l'année prochaine.
Les analystes de Goldman Sachs notent également que si BILL s'attend à retrouver un taux de croissance de plus de 20 % au cours de l'exercice 2026, en raison de ses dépenses actuelles, cette prévision repose en partie sur l'hypothèse selon laquelle le pourcentage de revenus tirés de chaque transaction augmentera au cours du second semestre de cette année.
Toutefois, ils craignent que les investisseurs aient du mal à se fier à cette prévision, notamment parce que les dirigeants de l'entreprise ont indiqué que le pourcentage de revenus générés par chaque transaction pourrait être confronté à des difficultés supplémentaires au cours du premier semestre.
En conclusion, les analystes restent optimistes quant au renouvellement du partenariat de BILL avec une grande institution financière, identifiée comme étant la Bank of America. Néanmoins, ils observent que les nouveaux termes de l'accord indiquent un revenu attendu considérablement inférieur à celui du contrat précédent.
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