Les économistes de Goldman Sachs (NYSE:GS) ont révisé leurs projections de croissance du PIB américain et la probabilité d'une fermeture du gouvernement, suite aux changements de leadership à la Chambre des représentants et aux risques géopolitiques. Le quatrième trimestre 2023 est désormais attendu avec une croissance du PIB de +1,6 %, et le premier trimestre 2024 devrait enregistrer une hausse de +1,7 %. Ces ajustements écartent les hypothèses antérieures de fermeture du gouvernement.
Le nouveau président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La), s'est engagé à éviter une fermeture du gouvernement lors de sa récente apparition sur l'émission "Sunday Morning Futures" de FOX News. Le Congrès a jusqu'au 17 novembre pour adopter une loi empêchant une fermeture partielle. La solution proposée par M. Johnson est une résolution de continuation (CR) qui prolonge le financement jusqu'au 15 janvier ou au 15 avril de l'année prochaine, en fonction du soutien des républicains de la Chambre des représentants.
La faible majorité du GOP, qui ne peut résister qu'à quatre défections lors de l'adoption d'une loi, pourrait être mise à l'épreuve avec les prochains programmes d'aide à Israël et à l'Ukraine. L'éviction de l'ancien président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy (R-Calif), par huit membres du GOP a conduit à une lutte de 22 jours pour le leadership, qui a abouti à l'élection de M. Johnson.
Les analystes de Goldman Sachs avertissent qu'une dépendance prolongée à l'égard des prorogations à court terme diminue la probabilité que le Congrès parvienne à un accord sur les projets de loi de finances pour l'ensemble de l'année. Cela pourrait avoir un impact sur le financement jusqu'à la fin de l'année fiscale, le 30 septembre 2024.
Auparavant, Goldman Sachs avait prédit une fermeture du gouvernement de 2 à 3 semaines au cours de ce trimestre en raison des tensions géopolitiques, notamment le conflit israélien et les frappes aériennes américaines en Syrie. Toutefois, cette prévision a été annulée en raison des changements intervenus à la tête de la Chambre des représentants. Malgré cela, les économistes de Goldman Sachs, dont Jan Hatzius, ont mis l'accent sur les éléments déclencheurs potentiels de futures perturbations gouvernementales, tels que les désaccords politiques non résolus et la dépendance à l'égard des prolongations temporaires des projets de loi sur les dépenses. Cela pourrait potentiellement conduire à une fermeture au début de l'année 2024, entraînant une instabilité des opérations gouvernementales futures.
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