WASHINGTON (Reuters) - L'équipementier télécoms Huawei fait partie d'un certain nombre de sociétés détenues ou contrôlées par l'armée chinoise, dit un document élaboré par la présidence américaine que Reuters a pu consulter, une considération qui ouvre la voie à des nouvelles sanctions financières.
Un responsable américain de la Défense qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat a confirmé l'authenticité du document et indiqué qu'il a été transmis au Congrès.
D'autres sociétés, dont China Mobile Communications Group, China Telecommunications Corp, Aviation Industry Corp of China ou encore Hikvision sont également visées dans ce document.
Leur proximité avec l'Armée populaire de libération permet au président Donald Trump de prendre des dispositions à leur encontre.
Huawei est depuis longtemps au coeur d'un différend entre les Etats-Unis et la Chine sur le contrôle des hautes technologies, Washington tentant de convaincre ses alliés d'exclure le groupe chinois des appels d'offre pour la construction des réseaux mobiles de cinquième génération (5G) en arguant du fait que ses matériels pourraient faciliter les activités d'espionnage chinoises.
Le groupe chinois rejette ces accusations.
(Alexandra Alper et Idrees Ali; version française Nicolas Delame)