Les stratèges de JPMorgan ont observé que les attentes générales en matière de croissance des bénéfices diminuent considérablement ces derniers mois, alors que nous approchons du début des rapports sur les bénéfices du premier trimestre 2024.
À l'heure actuelle, l'indice Standard & Poor's 500 devrait enregistrer une hausse de 3 % des bénéfices par action (BPA) par rapport à la même période de l'année dernière. Il s'agit d'un recul considérable par rapport à l'augmentation de 10 à 12 % prévue l'été dernier. En Europe, le taux de croissance prévu pour le premier trimestre par rapport à l'année dernière est de -11 %, avec une médiane de -1 % si l'on exclut les valeurs extrêmes.
Si l'on ne tient pas compte des sept plus grandes entreprises en termes de capitalisation boursière, la croissance du bénéfice par action de l'indice Standard & Poor's 500 est estimée à -2,6 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Il s'agirait du cinquième trimestre consécutif de baisse, comme le souligne JPMorgan.
Malgré la tendance à la baisse des prévisions de bénéfices, la dynamique de l'activité économique s'est sensiblement modifiée au cours du trimestre, comme l'indique l'augmentation des indices mondiaux des directeurs d'achat (PMI). Cette progression, combinée à des prévisions de bénéfices plus faibles en raison des révisions à la baisse, "indique que les bénéfices des entreprises pourraient dépasser les attentes", selon les stratèges de JPMorgan dans leur rapport de lundi.
Toutefois, cela ne signifie pas que le marché boursier américain augmentera nécessairement si les entreprises publient des résultats meilleurs que prévu.
"En effet, le marché a déjà connu une réévaluation substantielle au cours du premier trimestre, et il existe désormais un écart important entre les projections de la Réserve fédérale et les niveaux des indices boursiers", affirment les stratèges.
"La probabilité d'une hausse inattendue des taux d'intérêt, le potentiel d'un renversement des changements de politique de la Réserve fédérale et la persistance d'une inflation élevée sont tous élevés", poursuivent-ils.
En outre, les risques géopolitiques restent imprévisibles et toute réduction des tensions pourrait être de courte durée. Ces éléments indiquent que s'il est important de dépasser les attentes en matière de bénéfices, cela ne peut que contribuer à soutenir un marché où la prime de risque a déjà été fortement réduite, comme l'ont précisé les stratèges.
En outre, la prévision commune anticipe une forte hausse des bénéfices au cours des trimestres suivants, les bénéfices de Standard & Poor's 500 devant augmenter de près de 20 %, passant de 55 dollars au premier trimestre à 65 dollars au quatrième trimestre. Néanmoins, cette prévision optimiste de croissance est menacée par la possibilité d'une déception, car les projections pour les bénéfices par action de 2024 "continuent d'être révisées à la baisse dans la plupart des régions", comme l'ont noté les stratèges de JPMorgan.
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