PARIS (Reuters) - Trois jours après le violent séisme qui a frappé le Népal, 560 Français manquaient toujours à l'appel mardi, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a évoqué une possible troisième victime française.
Le chef de la diplomatie avait annoncé lundi la mort d'un couple de touristes français, dont l'un travaillait au cabinet de la ministre de la culture, Fleur Pellerin.
"Sous réserve d'une confirmation, il y a de fortes présomptions qu'un autre Français ait été emporté par une avalanche et sa compagne, elle, a été blessée", a-t-il dit mardi à la presse au centre de crise du ministère.
"Malheureusement le bilan est très probablement alourdi", a-t-il ajouté.
Une vingtaine de Français ont été blessés dans le séisme de magnitude 7,9 qui a frappé la région de Katmandou samedi. La plupart ont été hospitalisés dans la capitale et certains d'entre eux pourraient être rapatriés mercredi soir.
Mardi à 11h30, 2.050 Français avaient été localisés et 560 manquaient toujours à l'appel, a indiqué Laurent Fabius, assurant que tous les efforts étaient déployés pour les localiser.
Selon le dernier bilan communiqué par le ministère népalais de l'Intérieur, 4.349 personnes ont été tuées et plus de 7.000 autres blessées, ce qui en fait le séisme le plus meurtrier au Népal depuis celui de 1934, qui avait coûté la vie à 8.500 personnes. Le Premier ministre, Sushil Koirala, a dit mardi à Reuters que le bilan pourrait s'élever à 10.000 morts.
(John Irish et Marine Pennetier, édité par Yann Le Guernigou)