Vendredi matin sur le marché des changes, l'euro était bien parti pour aligner trois séances de baisses marquées d'affilée contre le billet vert américain, après les dernières annonces de la Fed et le PIB des Etats-Unis. A cette heure, et après - 0,79% mercredi et - 0,21% jeudi, la monnaie unique européenne cède encore 0,42% à 1,2556 dollar. Sa perte dépasse donc les deux centimes en trois jours et sur la semaine, elle recule pour l'instant de 0,8%. En revanche, les dernières décisions de la Banque du Japon font plonger la valeur relative du yen.
En effet, l'euro s'envole contre la devise nippone (+ 1,62% à 140,10 yens l'euro). Comme l'expliquent les analystes de RTFX, la Banque du Japon a stupéfié les marchés financiers en introduisant vendredi une nouvelle impulsion monétaire qu'elle a appelé une mesure préventive à l'inflation du carburant. Les actions japonaises ont grimpé plus haut avec le Nikkei en hausse de 4,8% tandis que le yen a glissé vers son plus bas en 7 ans.
Dans le détail, l'établissement émetteur nippon entend désormais augmenter sa base monétaire de 80 trillions de yens par an (plus de 730 milliards de dollars, pour un PIB 2013 de 4.800 milliards de dollars environ, ndlr), contre de 60 à 70 trillions précédemment. Les décideurs politiques ont également décidé de tripler l'achat des actifs à risque comme les fonds ETF négociés en bourse et des fonds de placement immobilier, ajoute RTFX.
Face au dollar, l'euro demeure en baisse. La devise est plombée par les dernières annonces en provenance des Etats-Unis : non seulement la Fed va mettre fin dès le mois de novembre à ses rachats d'actifs obligataires menés au rythme de 15 milliards de dollars par mois, mais elle a bien fait comprendre au marché qu'il fallait se préparer à un relèvement des taux courts, actuellement à 0-0,25%. Quand ? A priori mi-2015, selon les anticipations majoritaires.
En effet le dynamisme de l'économie américaine ne se dément pas et hier, on a appris que la croissance du PIB du 3e trimestre était ressortie, en première estimation, à 3,5%, contre 3% attendus.
Or une situation quasi-inverse prévaut sur le Vieux Continent, où la BCE a récemment ramené ses taux à presque zéro tout en venant de commencer un programme de rachat d'actifs. En Europe, les inquiétudes portées par le risque de déflation de la zone euro continuent de peser sur la monnaie unique. Le niveau d'inflation annuel allemand en ralentissement pour le mois d'octobre, et la baisse du prix à la consommation en Espagne ont par ailleurs appuyés en ce sens, précisent les analystes de Saxo Banque.
Principale statistique attendue ce matin : l'inflation de la zone euro. Cet après-midi des Etats-Unis, on guettera les indices PMI de Chicago, les revenus et dépenses des ménages et l'indice de l'université du Michigan.
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En effet, l'euro s'envole contre la devise nippone (+ 1,62% à 140,10 yens l'euro). Comme l'expliquent les analystes de RTFX, la Banque du Japon a stupéfié les marchés financiers en introduisant vendredi une nouvelle impulsion monétaire qu'elle a appelé une mesure préventive à l'inflation du carburant. Les actions japonaises ont grimpé plus haut avec le Nikkei en hausse de 4,8% tandis que le yen a glissé vers son plus bas en 7 ans.
Dans le détail, l'établissement émetteur nippon entend désormais augmenter sa base monétaire de 80 trillions de yens par an (plus de 730 milliards de dollars, pour un PIB 2013 de 4.800 milliards de dollars environ, ndlr), contre de 60 à 70 trillions précédemment. Les décideurs politiques ont également décidé de tripler l'achat des actifs à risque comme les fonds ETF négociés en bourse et des fonds de placement immobilier, ajoute RTFX.
Face au dollar, l'euro demeure en baisse. La devise est plombée par les dernières annonces en provenance des Etats-Unis : non seulement la Fed va mettre fin dès le mois de novembre à ses rachats d'actifs obligataires menés au rythme de 15 milliards de dollars par mois, mais elle a bien fait comprendre au marché qu'il fallait se préparer à un relèvement des taux courts, actuellement à 0-0,25%. Quand ? A priori mi-2015, selon les anticipations majoritaires.
En effet le dynamisme de l'économie américaine ne se dément pas et hier, on a appris que la croissance du PIB du 3e trimestre était ressortie, en première estimation, à 3,5%, contre 3% attendus.
Or une situation quasi-inverse prévaut sur le Vieux Continent, où la BCE a récemment ramené ses taux à presque zéro tout en venant de commencer un programme de rachat d'actifs. En Europe, les inquiétudes portées par le risque de déflation de la zone euro continuent de peser sur la monnaie unique. Le niveau d'inflation annuel allemand en ralentissement pour le mois d'octobre, et la baisse du prix à la consommation en Espagne ont par ailleurs appuyés en ce sens, précisent les analystes de Saxo Banque.
Principale statistique attendue ce matin : l'inflation de la zone euro. Cet après-midi des Etats-Unis, on guettera les indices PMI de Chicago, les revenus et dépenses des ménages et l'indice de l'université du Michigan.
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