Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris reculait de 0,51% à mi-séance vendredi, alors que des prévisions assez moroses des entreprises et les craintes entourrant la crise de la dette en zone euro pesaient sur le moral des investisseurs.
La diminution de la demande touchant tous les secteurs, de l’automobile à la publicité, en passant par la technologie a nettement contribué à la frilosité des investisseurs, vendredi.
Pour l’heure 40% des entreprises européennes ont raté le consensus, contre environ 30% aux Etats-Unis, selon les données de Thomson Reuters.
Sur le front des statistiques, la confiance des consommateurs allemands devrait continuer de s’améliorer en novembre, l’indice établi par GfK ressortant à 6,3 points, au plus haut depuis octobre 2007, contre 6,1 estimés en octobre.
En revanche, la confiance des ménages français a au contraire diminué en octobre, l’indicateur synthétique de l’Insee reculant de 1 point à 84.
Du côté des valeurs, les banques évoluaient en forte baisse vendredi, alors que Standard & Poor’s a abaissé les notes de plusieurs établissements français qu’elle juge exposés à un risque de récession prolongé dans la zone euro.
A mi-séance, BNP Paribas pliait de 2,47% et Société Générale abandonnait 2,69%, tandis que Crédit Agricole lâchait 3,52%.
Par ailleurs, la Société Générale figure parmi plusieurs banques ayant été citées à comparaître dans le cadre d’une enquête menée par la justice new yorkaise dans le cadre du scandale du Libor, selon l'agence de presse Bloomberg.
Egalement dans le rouge, Publicis perdait 1,01% en milieu de séance, alors que le groupe de publicité a fait état d’un chiffre d’affaires de 1,627 milliard d’euros au troisième trimestre, en croissance organique de 2%, contre une progression de 2,9% à 4,9% anticipée par les analystes.
Le groupe évoque une chute brutale et inattendue des investissements publicitaires en septembre, mais confirme toutefois ses prévisions de marge pour 2012 et à moyen terme.
Dans le secteur automobile, Renault reculé de 2,08% à la mi-journée, alors que le groupe a vu son chiffre d’affaires diminuer de 13,3% à 8,45 milliards d’euros au troisième trimestre. Les ventes en volume ont reculé de 5,8% à 596.064 unités.
Le constructeur automobile indique, par ailleurs, que ses ventes mondiales risquent de fléchir d’environ 1% à 5% en 2012 en raison de la dégradation du marché européen.
A l'inverse, Carrefour s'octroyait 2,48% à mi-séance, après que Morgan Stanley a relevé sa recommandation sur le titre de "pondération en ligne" à "surpondérer".
Le quotidien Nikkei rapportait plus tôt que le japonais Aeon devrait racheter les actifs du groupe Carrefour en Malaisie pour environ 250 millions de dollars dans le cadre du renforcement de ses positions en Asie du Sud-Est.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 0,58%, le DAX cédait 0,59% et le Footsie 100 pliait de 0,88%.
Deux indicateurs américains étaient attendus dans l’après-midi : le PIB du troisième trimestre, puis l’indice définitif Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur pour le mois d’octobre.
La diminution de la demande touchant tous les secteurs, de l’automobile à la publicité, en passant par la technologie a nettement contribué à la frilosité des investisseurs, vendredi.
Pour l’heure 40% des entreprises européennes ont raté le consensus, contre environ 30% aux Etats-Unis, selon les données de Thomson Reuters.
Sur le front des statistiques, la confiance des consommateurs allemands devrait continuer de s’améliorer en novembre, l’indice établi par GfK ressortant à 6,3 points, au plus haut depuis octobre 2007, contre 6,1 estimés en octobre.
En revanche, la confiance des ménages français a au contraire diminué en octobre, l’indicateur synthétique de l’Insee reculant de 1 point à 84.
Du côté des valeurs, les banques évoluaient en forte baisse vendredi, alors que Standard & Poor’s a abaissé les notes de plusieurs établissements français qu’elle juge exposés à un risque de récession prolongé dans la zone euro.
A mi-séance, BNP Paribas pliait de 2,47% et Société Générale abandonnait 2,69%, tandis que Crédit Agricole lâchait 3,52%.
Par ailleurs, la Société Générale figure parmi plusieurs banques ayant été citées à comparaître dans le cadre d’une enquête menée par la justice new yorkaise dans le cadre du scandale du Libor, selon l'agence de presse Bloomberg.
Egalement dans le rouge, Publicis perdait 1,01% en milieu de séance, alors que le groupe de publicité a fait état d’un chiffre d’affaires de 1,627 milliard d’euros au troisième trimestre, en croissance organique de 2%, contre une progression de 2,9% à 4,9% anticipée par les analystes.
Le groupe évoque une chute brutale et inattendue des investissements publicitaires en septembre, mais confirme toutefois ses prévisions de marge pour 2012 et à moyen terme.
Dans le secteur automobile, Renault reculé de 2,08% à la mi-journée, alors que le groupe a vu son chiffre d’affaires diminuer de 13,3% à 8,45 milliards d’euros au troisième trimestre. Les ventes en volume ont reculé de 5,8% à 596.064 unités.
Le constructeur automobile indique, par ailleurs, que ses ventes mondiales risquent de fléchir d’environ 1% à 5% en 2012 en raison de la dégradation du marché européen.
A l'inverse, Carrefour s'octroyait 2,48% à mi-séance, après que Morgan Stanley a relevé sa recommandation sur le titre de "pondération en ligne" à "surpondérer".
Le quotidien Nikkei rapportait plus tôt que le japonais Aeon devrait racheter les actifs du groupe Carrefour en Malaisie pour environ 250 millions de dollars dans le cadre du renforcement de ses positions en Asie du Sud-Est.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 0,58%, le DAX cédait 0,59% et le Footsie 100 pliait de 0,88%.
Deux indicateurs américains étaient attendus dans l’après-midi : le PIB du troisième trimestre, puis l’indice définitif Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur pour le mois d’octobre.