La Bourse de Paris affiche de lourdes pertes ce mardi à l'image des autres places, les chiffres du commerce extérieur chinois ayant apporté aux investisseurs des raisons de s'inquiéter à propos de la première des économies émergentes.
Vers 10h30, le CAC40 abandonne 1,9% à 4600 points, tandis que le DAX de Francfort perd 1,1% et le FTSE de Londres, 0,7%. Wall Street a progressé de près de 0,3% lundi, mais Tokyo a fini sur un repli de 1,1% ce matin.
'La balance commerciale chinoise a progressé contre toute attente grâce à un recul notable des importations, mais le consensus y voit une nouvelle confirmation que la croissance ralentit en Chine', explique Nour Al-Hammoury, stratège chez ADS Securities.
Au chapitre des statistiques, l'indice des prix à la consommation en Allemagne a stagné en comparaison annuelle en septembre, plombé par la chute des prix de l'énergie. Il faut remonter à janvier dernier (-0,3%) pour retrouver un taux plus bas.
Les opérateurs doivent encore prendre connaissance ce matin des chiffres de l'inflation au Royaume Uni, puis de l'indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne (attendu en baisse vers 6,6 pour le mois en cours).
Aucune donnée n'est attendue cet après-midi aux Etats-Unis, mais les opérateurs seront attentifs aux résultats trimestriels de JPMorgan Chase et de Johnson & Johnson (N:JNJ) avant l'ouverture des marchés américains, puis d'Intel (O:INTC) ce soir.
Sur le CAC40, LVMH abandonne 4% au lendemain de la présentation par le numéro un mondial du luxe de ses ventes sur les neuf premiers mois de 2015, en croissance organique de 6% seulement par rapport à la même période de 2014.
Capgemini (PA:CAPP) (+0,1%) parvient à rester proche de son équilibre, profitant des résultats préliminaires solides de l'éditeur de progiciels SAP, d'où ressort notamment des ventes plus que doublées dans ses activités de cloud.
Hors CAC, Mercialys avance de 1% après la publication des revenus locatifs de la foncière au 30 septembre, en progression de 8,1% en glissement annuel. Ses centres commerciaux ont continué à surperformer le secteur de la distribution en France.
Parmi les valeurs plus modestes, Orolia s'adjuge 3% après que sa division McMurdo ait été sélectionnée par la Commission européenne afin de diriger le développement de balises de détresse de nouvelle génération.
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