Investing.com - Le CAC 40 a clôturé sur une hausse de 0,42% lundi, après la publication d'un indicateur américain positif, même si les inquiétudes entourant les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine continuaient de peser sur le moral des investisseurs.
Sur le front des statistiques, les promesses de ventes de logements ont augmenté de 3,4% aux Etats-Unis le mois dernier, alors que les analystes tablaient sur une progression de 1% et après un recul de 0,5% au mois de février.
La prudence restait, en effet, de mise alors que, lundi matin, des séparatistes pro-russes se sont emparés du commissariat de police et du siège de l’administration de Kostiantinivka, dans l’est de l'Ukraine, selon un porte-parole du ministère de l’intérieur.
Les Etats-Unis ont décidé d’imposer des sanctions contre sept responsables et dix-sept entreprises russes jugées proches du président Vladimir Poutine. Les personnalités visées sont frappées par un gel de leurs avoirs et d’interdiction de visa américains, a précisé la Maison Blanche.
Washington va également rejeter toute demande d’autorisation d’exporter des équipements de haute technologie susceptibles de renforcer les capacités militaires russes.
Du côté des valeurs, Sanofi (SASY.PARIS) signait toujours l'une des meilleures performances de l'indice parisien, en hausse de 1,67% en fin de séance, alors que le groupe pharmaceutique a annoncé avoir obtenu des résultats positifs dans le cadre de la première étude mondiale d’efficacité à large échelle d’un vaccin contre la dengue.
Egalement dans le vert, Total (TOTF.PARIS) bondissait de 1,23% à la fermeture du marché. Les Echos rapportaient plus tôt que le groupe pétrolier a lancé le processus de cession de sa filiale Totalgaz et près d’une dizaine de candidats se sont fait connaître lors d’un premier tour d’enchères.
À l'inverse, Publicis Groupe (PUBP.PARIS) lâchait 2,24% en fin de journée. Le titre était encore affecté par les interrogations concernant sa fusion avec Omnicom (NYSE:OMC), retardée par des questions réglementaires.
Technip (TECF.PARIS) cédait aussi du terrain et reculait de 0,55% à la clôture, après la décision de Morgan Stanley de dégrader la valeur de "surpondérer" à "pondération en ligne".
Par ailleurs, Alstom (ALSO.PARIS) a demandé que son action reste suspendue de cotation jusqu’à mercredi afin de poursuivre sa réflexion stratégique face aux offres de General Electric (NYSE:GE) et de Siemens (SIEGn.XETRA).
GE propose de reprendre les activités d’énergie du groupe français, qui représentent un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros. Siemens s’intéresse à ce même pôle énergie d’Alstom qu’il propose d’échanger contre la moitié de sa division transport plus un complément en numéraire.
Ailleurs, l'indice DJ Euro Stoxx 50 s'adjugeait 0,51% et le DAX gagnait 0,45%, tandis que le FTSE 100 avançait de 0,21%.