OSLO (Reuters) - Equinor a achevé son retrait de Russie, a déclaré vendredi le groupe énergétique norvégien, tenant ainsi une promesse faite après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février.
Equinor a déclaré le 28 février qu'il allait entamer le processus de désinvestissement de ses coentreprises en Russie, décrivant sa position comme "intenable" après le début de la guerre.
En mars, la société a déclaré qu'elle cesserait de commercialiser du pétrole russe, avant d'annoncer en mai la signature d'un accord pour céder des participations dans des coentreprises russes à la société publique Rosneft, son partenaire de longue date dans le pays.
Il ne lui restait plus qu'un seul actif russe à céder : le champ pétrolier de Kharyaga, exploité par la société russe Zarubezhneft. TotalEnergies a en juillet lui aussi annoncé son intention de céder sa participation restante dans le projet à Zarubezhneft.
"Equinor peut désormais confirmer que le retrait complet de Kharyaga a également été réalisé", a déclaré Equinor vendredi.
"Suite à son retrait de Kharyaga, Equinor ne dispose plus d'actifs ou de projets en Russie."
TotalEnergies, qui fait l'objet de critiques pour avoir conservé un grand nombre de ses actifs en Russie, a annoncé le 26 août la vente à Novatek de sa participation de 49% dans le champ de gaz de Termokarstovoïe.
Shell (AS:SHEL) et BP (LON:BP) ont pour leur part déclaré qu'ils prévoyaient de quitter la Russie mais n'ont pas encore achevé leurs retraits.
(Reportage Terje Solsvik, version française Valentine Baldassari)