Le Sénat américain a voté à l'unanimité pour tenir Ralph de la Torre, PDG de Steward Health Care, en outrage criminel au Congrès. Cette décision, prise mercredi, fait suite à son refus de témoigner lors d'une audience de la Commission sénatoriale sur la santé, l'éducation, le travail et les retraites le 12 septembre. De la Torre avait été convoqué pour discuter des mesures de réduction des coûts dans les hôpitaux de Steward avant le dépôt de bilan de l'entreprise.
La commission avait précédemment entendu des infirmières et des responsables publics qui affirmaient que Steward privilégiait les profits au détriment des soins aux patients. Le sénateur Bernie Sanders, président de la commission, a souligné l'importance de la responsabilité, déclarant qu'aucun individu n'est "au-dessus de la loi", quelle que soit sa richesse.
Ce vote marque le premier renvoi pour outrage criminel par le Sénat au Département de la Justice depuis 1971. Le DOJ déterminera s'il faut poursuivre de la Torre. Le sénateur Ed Markey a exprimé l'espoir d'une action rapide du DOJ, en particulier pour ceux touchés par la chute de Steward dans le Massachusetts.
Rebecca Kral, porte-parole de de la Torre, a exprimé sa déception face au vote du Sénat, arguant qu'il ne tenait pas compte des droits du cinquième amendement de de la Torre. Steward Health Care a choisi de ne pas commenter l'affaire.
Steward, propriétaire du plus grand réseau hospitalier privé aux États-Unis, a déposé le bilan en mai pour gérer sa dette de 9 milliards de dollars et a vendu ses 31 hôpitaux. Les procureurs fédéraux de Boston mènent une enquête sur de la Torre et Steward.
De la Torre avait précédemment déclaré qu'il serait inapproprié de témoigner devant le Congrès alors que l'entreprise est engagée dans des règlements de faillite supervisés par un tribunal.
Reuters a contribué à cet article.
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