PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent vendredi en légère hausse autour de la mi-séance, soutenues par les valeurs exportatrices comme celles de l'automobile à la faveur d'un repli de l'euro face au dollar.
Wall Street reprend également goût au risque et devrait suivre le mouvement, signalent les futures sur indices new-yorkais.
À Paris, l'indice CAC 40 gagnait 0,47% à 4.463,91 à 12h35. À Francfort, le Dax prenait 0,28% et à Londres, le FTSE avançait de 0,41%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro et le FTSEurofirst 300 progressent respectivement de 0,44% et 0,27%.
Les grandes places financières d'Europe avaient ouvert en baisse mais la tendance s'est inversée quand la monnaie unique a commencé à fléchir après avoir beaucoup progressé face au dollar dans le sillage du message accommodant adressé par la Réserve fédérale.
L'indice du secteur automobile progresse de 0,9% avec des gains autour de 1% pour Volkswagen (DE:VOWG_p) et Renault (PA:RENA).
Les banques sont aussi à la hausse, notamment Banca Popolare di Milano et Banco Popolare, qui gagnent chacune plus de 3% à Milan après avoir promis une décision la semaine prochaine sur leur projet de fusion.
A la baisse, l'assureur italien Generali (MI:GASI) perd 2,2% après avoir fait état d'un bénéfice annuel en nette progression mais inférieur aux attentes.
Comme d'autres devises, l'euro s'est fortement apprécié ces derniers jours face au dollar, qui a souffert de la décision de la Fed de maintenir ses taux inchangés et de la prévision par la banque centrale américaine de deux resserrements cette année contre quatre précédemment anticipés.
La monnaie unique européenne avait déjà grimpé la semaine dernière après les déclarations du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, disant que l'institution n'anticipait pas qu'il serait nécessaire d'abaisser encore les taux. Draghi a un peu ajusté le tir jeudi en déclarant que les taux d'intérêt resteraient à leurs bas niveaux actuels, voire encore plus bas, pendant longtemps.
Son économiste en chef, Peter Praet, a pour sa part dit à un journal italien que les taux n'avaient pas atteint leur plancher.
Sur le front du pétrole, les cours ont paru un temps se calmer avant de reprendre leur envol, portés par la perspective d'un accord sur un gel de la production pour soutenir les prix.
(Patrick Vignal, édité par Wilfrid Exbrayat)