Les agents de bord d'Alaska Airlines ont vécu des moments de terreur lors d'un incident en vol à bord d'un Boeing (NYSE:BA) 737 MAX 9 le 5 janvier, lorsqu'un panneau a explosé et qu'ils ont cru que des passagers avaient été éjectés de l'avion. Ces détails poignants sont issus d'entretiens avec le personnel de cabine et font partie des milliers de pages de preuves publiées avant l'audience du National Transportation Safety Board (NTSB), qui a débuté aujourd'hui.
L'incident s'est produit après que le jet, exploité par Alaska Airlines, a décollé de Portland, dans l'Oregon, et atteint une altitude de 16 000 pieds. Une hôtesse de l'air, forte de deux décennies d'expérience, a décrit avoir vu un trou béant et cinq sièges vacants, craignant que des passagers, dont un enfant non accompagné, n'aient été aspirés à l'extérieur. Les témoignages des hôtesses de l'air et des stewards font état de leurs efforts pour aider les passagers et maintenir la communication avec le cockpit au milieu du chaos.
Le NTSB mène actuellement une audition de deux jours pour enquêter sur la fabrication et les processus d'inspection du 737, ainsi que sur la surveillance exercée par l'administration fédérale de l'aviation. L'objectif est de formuler des recommandations pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Cet incident a eu un impact considérable sur Boeing, tant sur le plan financier que sur celui de sa réputation.
Au milieu du vacarme et du tourbillon d'air, les hôtesses de l'air ont dû faire face à des problèmes d'emmêlement des masques à oxygène et de communication. L'un d'entre eux, qui travaille depuis près de dix ans, se souvient de l'incertitude terrifiante de ne pas savoir si les pilotes sont en sécurité et de l'impossibilité de communiquer avec le poste de pilotage.
Des passagers blessés et des dommages importants à l'intérieur de l'avion ont été signalés, y compris un adolescent qui semblait avoir été blessé au visage et au cou. La force de la décompression a été telle qu'elle a arraché le cuir, le tissu et le revêtement de l'un des sièges.
Malgré la panique initiale, l'équipage a finalement reçu la confirmation des pilotes qu'ils allaient atterrir, signalant qu'ils étaient hors de danger immédiat. L'enquête du NTSB sur ce grave incident se poursuit, avec pour objectif de mettre en œuvre des mesures visant à garantir la sécurité des futurs vols.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.