Les actions de United States Steel Corp. ont connu une baisse significative, chutant de plus de 11%, suite à l'annonce que le président Joe Biden a l'intention de bloquer la vente de l'entreprise à Nippon Steel Corp. pour 14,1 milliards de dollars, invoquant des préoccupations de sécurité nationale. Selon un rapport de Bloomberg, le Comité sur les investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) devrait transmettre ses conclusions au président Biden d'ici la fin de ce mois, avec une date limite fixée au 22 ou 23 décembre.
Bien que le contenu précis de l'examen du CFIUS reste inconnu, un renvoi au président indique généralement que l'accord est perçu comme un risque potentiel par au moins un membre du panel. Nippon Steel et US Steel seraient tous deux prêts à engager une action en justice si la fusion est entravée par la décision du Président.
L'acquisition proposée a fait l'objet d'un examen minutieux pendant une grande partie de l'année, et la Maison Blanche et le Département du Trésor ont refusé de commenter l'affaire. Cependant, Amanda Malkowski, porte-parole d'US Steel, a plaidé en faveur de l'approbation de l'accord sur la base de ses mérites. Suite à cette nouvelle, la négociation des actions d'US Steel a été temporairement suspendue en raison de la volatilité après une baisse initiale de 8,8% à New York.
Nippon Steel a exprimé sa confiance dans le système juridique américain et sa volonté de collaborer avec US Steel pour assurer un résultat équitable, soulignant l'importance de l'alliance entre les États-Unis et le Japon. La déclaration de l'entreprise a également critiqué le rôle de la politique dans les décisions liées aux intérêts de sécurité nationale.
L'effondrement potentiel de la fusion a des implications importantes pour US Steel, qui a suggéré qu'elle pourrait déplacer son siège social de Pennsylvanie et fermer certaines opérations si l'accord n'aboutit pas.
Le président Biden, originaire de Pennsylvanie, s'est déjà opposé à la vente, soulignant la nécessité pour US Steel de rester sous propriété nationale. Le président élu Donald Trump a également promis de bloquer l'accord. Le processus du CFIUS a été prolongé en septembre, repoussant la date limite de renvoi à décembre et jetant le doute sur les perspectives de l'accord après l'élection. Biden a réaffirmé sa position le 27 septembre.
Le syndicat United Steelworkers, un acteur puissant de l'industrie, s'est opposé à la vente. La vice-présidente Kamala Harris a soutenu la position de Biden lors de sa campagne pour l'élection présidentielle.
Le rejet des acquisitions par des entreprises de pays alliés comme le Japon n'est pas courant pour le CFIUS. L'annonce de la décision du président Biden est en attente, avec une fenêtre de 15 jours pour prendre une détermination après le renvoi. Aucune autre prolongation du processus d'examen du CFIUS n'est prévue pour le moment, ce qui reporterait autrement la décision à la prochaine administration.
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