(Reuters) - Les Bourses européennes sont dépourvues de tendance à mi-séance et l'ouverture à Wall Street s'annonce également hésitante, les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance chinoise prenant le dessus en l'absence d'autres facteurs.
L'indice CAC 40 à Paris conserve un gain de 5,44 points, ou 0,11%, à 5.160,19 à 10h07 GMT et le Dax avance timidement de 0,09% à Francfort, mais le FTSE perd 0,87% à Londres, alourdi par les minières.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a abandonné ses gains du début de séance et cède 0,13% à 1.572,39 points alors que l'EuroStoxx 50 maintient une avance de 0,18%.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en légère hausse, de 0,1 à 0,2% à ce stade.
"Le marché faiblit à cause des inquiétudes sur l'économie chinoise", commente Brenda Kelly, analyste chez London Capital Group. "Leur objectif d'une croissance de 7% sera vraiment difficile à atteindre".
Pékin a annoncé durant le week-end une nouvelle forte baisse des prix à la production et un recul de 8,3%, bien plus important que prévu, de ses exportations en juillet, accentuant la pression sur les autorités pour qu'elles annoncent de nouvelles mesures de relance.
Publiés lundi, les indicateurs avancés de l'OCDE signalent pour la Chine un ralentissement plus marqué que ce qu'ils laissaient anticiper auparavant.
Les craintes sur la demande chinoise pèsent sur les minières à l'instar d' Anglo American (LONDON:AAL) et de BHP Billiton, dont le recul de plus de 2% plombe le Footsie à Londres.
A la hausse, JCDecaux (PARIS:JCDX) gagne 1,6% à Paris. Le spécialiste de la publicité extérieure pourrait plus que doubler sa part de marché dans le monde au cours des 10 prochaines années en s'appuyant notamment sur l'acquisition de concurrents aux Etats-Unis, rapporte lundi le Financial Times en citant le président du directoire Jean-François Decaux.
Sur le marché des changes, le dollar se raffermit légèrement contre l'euro et le yen, les chiffres de l'emploi de vendredi aux Etats-Unis ayant conforté l'hypothèse d'un relèvement des taux de la Réserve fédérale dès septembre.
Aucun indicateur ne figure au programme de la séance à New York.
(Avec Liisa Tuhkanen à Londres, Véronique Tison pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)