WASHINGTON - L'indice des prix à la production (IPP) pour le mois d'octobre a enregistré une baisse significative de 0,5 %, ce qui contraste fortement avec la hausse de 0,1 % prévue par le Wall Street Journal. Cette diminution représente la plus forte baisse mensuelle depuis avril 2020, soulignant un changement potentiel des pressions inflationnistes.
Malgré la tendance à la baisse de l'IPP global, l'IPP de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a connu une augmentation marginale de 0,1 %. Il s'agit d'une décélération par rapport à la hausse de 0,3 % enregistrée en septembre. Au cours de l'année écoulée, l'IPP global a augmenté de 1,3 %, ce qui représente une réduction par rapport à la hausse annuelle de 2,2 % enregistrée en septembre. Les prix de base ont augmenté de 2,9 % au cours de la même période, bien que la comparaison avec les chiffres d'octobre ne soit pas claire.
La ventilation des composantes de l'IPP a révélé que les coûts des biens ont chuté de 1,4 %, les prix de l'énergie accusant une forte baisse de 6,5 % et les prix de gros des denrées alimentaires diminuant de 0,2 %. Cette inversion des gains antérieurs suggère un ralentissement de l'inflation des prix des produits de base. Les coûts des services se sont stabilisés pour la première fois en six mois, et les prix de base des services ont enregistré leur plus faible hausse depuis mai.
Les services commerciaux ont également connu leur deuxième mois consécutif de baisse. La baisse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires est considérée comme une influence positive sur les données, ce qui a incité certains économistes à proposer que la faiblesse de l'inflation puisse dissuader la Réserve fédérale de procéder à de nouvelles hausses des taux d'intérêt. James Knightley d'ING (AS:INGA) a soutenu ce point de vue, suggérant que de faibles pressions sur les prix combinées à une activité économique résistante pourraient favoriser un scénario d'"atterrissage en douceur" pour l'économie.
En réponse aux données inattendues de l'IPP, les marchés financiers ont anticipé une hausse des valeurs boursières et observé une augmentation des rendements, le bon du Trésor à 10 ans atteignant 4,51 %. Cette réaction indique que les investisseurs sont en train d'ajuster leurs attentes concernant l'inflation future et les mesures de politique monétaire de la Réserve fédérale.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.