Au terme du premier fixing du jour Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1.122,5 dollars (- 9,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.000,8 euros (- 7,2 euros).
Les 1.145,5 dollars atteints le 25 septembre dernier (à Londres), soit un record de plus d'un mois, semblent donc s'éloigner un peu plus ce matin. Mais l'once continue d'osciller autour de 1.130 dollars.
Selon les spécialistes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG), les opérateurs aurifères se focaliseront aujourd'hui sur les différents discours et interventions des membres de la Réserve fédérale américaine, à commencer par celui de sa présidente Janet Yellen, cet après-midi.
L'intervention de Mme Yellen sera d'autant plus attendue qu'elle est, via une autre intervention la semaine passée, clairement sortie d'une position ambiguë en déclarant qu'un relèvement des taux directeurs - ce qui serait une première depuis mi-2006 - était possible cette année.
L'or ne détachant pas de dividende, son cours est naturellement sensible à la perspective de voir le rendements des produits de taux augmenter. Ce qui n'est pas le cas pour l'heure : pas grand-chose de neuf du côté des taux longs américains, en hausse d'un demi-point de base ce midi, à 2,09%, soit sensiblement en retrait des 2,30% frôlés au milieu du mois.
En effet, qui croit la Fed ? Le marché estime que la probabilité d'une hausse des taux cette année est bien inférieure à 50%, comme on peut le constater en se basant sur les Futures Fund Fed', rapporte encore Commerzbank.
Pas de changement enfin pour l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, dont l'encours restait stable hier à 684,1 tonnes.
EG
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