Voilà, c'est fait: le Dow Jones qui gagne +0,9% à 17.481 engrange +2.000Pts en 5 semaines (+13%, à 17.530Pts au plus haut du jour) et affiche un score positif de +0,3% sur l'année 2016.
Le S&P-500 engrange 0,66% à 2.040,6, sa meilleure clôture de l'année et il lui suffira de grappiller 0,2% demain à 14H30 pour repasser dans le vert par rapport au 1er janvier.
Le Russel-2000 bondit de +1,55% à 1.091Pts...mais il demeure en territoire de correction par rapport à ses sommets de fin juin 2015 (1.296Pts)... et il lui manque encore 1% pour ressortir du rouge sur l'ensemble du 1er trimestre.
C'est inespéré, et assez difficile à justifier d'un point de vue fondamental... surtout au lendemain d'une révision à la baisse des prévisions de croissance la FED par rapport à la mi-décembre et alors que les profits des entreprises ont poursuivi leur contraction fin 2015.
Mais à la veille des '4 sorcières', le 'fondamental' est totalement éclipsé par le 'technique' : le 1er trimestre s'achève demain et ce qui sera pris d'ici vendredi 14H30 ne sera plus à prendre.
Il s'agissait donc de maintenir les indices US en lévitation encore quelques heures, peu importe que les niveaux soient justifiés ou non, lundi, on passe à autre chose, on entamera le second trimestre 2016.
Le scénario du jour qui a vu les places européennes évoluer aux antipodes des indices US illustre de façon limpide un pur phénomène de vase communicants, avec des flux quittant le vieux continent pour s'investir (en soutien) à Wall Street.
Les 'sherpas' de Wall Street se sont donc procuré des liquidités en Europe (empochant au passage les presque +2% de hausse de l'Euro en 24H) pour soutenir les cours des actions américaines, au moment le plus stratégique.
Si beaucoup de commentateurs invoquent la hausse du pétrole et des matières premières pour expliquer la bonne tenue des indices US -conformément à la symbiose qui règne entre les action et le pétrole-, cela ne rend que plus singulière la déconnexion qui s'est matérialisée en Europe (vérité au-delà de l'Atlantique, erreur de ce côté-ci de l'océan... et pourtant nous consommons bien le même gaz et le même fioul).
Le seul argument qui tienne la route dans tous les cas, c'est l'effet bénéfique de baisse du Dollar face à l'Euro pour les entreprises américaines.
Un repli justifié par la promesse de la FED de ne procéder qu'à deux hausses de taux en 2016, contre quatre hausses de taux anticipées en décembre dernier.
Pour justifier ce ralentissement de l'effort de 'normalisation', la FED minore les prévisions de croissance et d'inflation en 2016, 2017 et 2018... mais elle se retrouve depuis 48H en porte à faux avec les derniers chiffres macroéconomiques US qui semblent plutôt robustes (et notamment une inflation 'core' qui atteint 2,3% en février).
La reprise de l'activité se confirme avec le spectaculaire rebond de l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie -ou 'Philly FED'- de -2,8 vers 12,4 en mars alors que le consensus tournait autour de -1,5 à -2: le bond de +17Pts de l'Empire State mardi n'était donc pas un accident isolé.
Le Dow Jones a été dopé par la hausse de 'grosses cylindrées' comme General Electric (NYSE:GE) +2,6% ou Boeing (NYSE:BA) +2,45% puis Exxon-Mobil (+1,5%).
Le Nasdaq est resté un peu dans les starting blocks, pénalisé par Amazon (NASDAQ:AMZN) (-2,6%) et le compartiment des biotechs avec Mylan (NASDAQ:MYL) -4,7%, Biomarin -3,5%, Alexion (NASDAQ:ALXN) -2,2%, Biogen -1,8%, Gilead (NASDAQ:GILD) -0,9%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le S&P-500 engrange 0,66% à 2.040,6, sa meilleure clôture de l'année et il lui suffira de grappiller 0,2% demain à 14H30 pour repasser dans le vert par rapport au 1er janvier.
Le Russel-2000 bondit de +1,55% à 1.091Pts...mais il demeure en territoire de correction par rapport à ses sommets de fin juin 2015 (1.296Pts)... et il lui manque encore 1% pour ressortir du rouge sur l'ensemble du 1er trimestre.
C'est inespéré, et assez difficile à justifier d'un point de vue fondamental... surtout au lendemain d'une révision à la baisse des prévisions de croissance la FED par rapport à la mi-décembre et alors que les profits des entreprises ont poursuivi leur contraction fin 2015.
Mais à la veille des '4 sorcières', le 'fondamental' est totalement éclipsé par le 'technique' : le 1er trimestre s'achève demain et ce qui sera pris d'ici vendredi 14H30 ne sera plus à prendre.
Il s'agissait donc de maintenir les indices US en lévitation encore quelques heures, peu importe que les niveaux soient justifiés ou non, lundi, on passe à autre chose, on entamera le second trimestre 2016.
Le scénario du jour qui a vu les places européennes évoluer aux antipodes des indices US illustre de façon limpide un pur phénomène de vase communicants, avec des flux quittant le vieux continent pour s'investir (en soutien) à Wall Street.
Les 'sherpas' de Wall Street se sont donc procuré des liquidités en Europe (empochant au passage les presque +2% de hausse de l'Euro en 24H) pour soutenir les cours des actions américaines, au moment le plus stratégique.
Si beaucoup de commentateurs invoquent la hausse du pétrole et des matières premières pour expliquer la bonne tenue des indices US -conformément à la symbiose qui règne entre les action et le pétrole-, cela ne rend que plus singulière la déconnexion qui s'est matérialisée en Europe (vérité au-delà de l'Atlantique, erreur de ce côté-ci de l'océan... et pourtant nous consommons bien le même gaz et le même fioul).
Le seul argument qui tienne la route dans tous les cas, c'est l'effet bénéfique de baisse du Dollar face à l'Euro pour les entreprises américaines.
Un repli justifié par la promesse de la FED de ne procéder qu'à deux hausses de taux en 2016, contre quatre hausses de taux anticipées en décembre dernier.
Pour justifier ce ralentissement de l'effort de 'normalisation', la FED minore les prévisions de croissance et d'inflation en 2016, 2017 et 2018... mais elle se retrouve depuis 48H en porte à faux avec les derniers chiffres macroéconomiques US qui semblent plutôt robustes (et notamment une inflation 'core' qui atteint 2,3% en février).
La reprise de l'activité se confirme avec le spectaculaire rebond de l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie -ou 'Philly FED'- de -2,8 vers 12,4 en mars alors que le consensus tournait autour de -1,5 à -2: le bond de +17Pts de l'Empire State mardi n'était donc pas un accident isolé.
Le Dow Jones a été dopé par la hausse de 'grosses cylindrées' comme General Electric (NYSE:GE) +2,6% ou Boeing (NYSE:BA) +2,45% puis Exxon-Mobil (+1,5%).
Le Nasdaq est resté un peu dans les starting blocks, pénalisé par Amazon (NASDAQ:AMZN) (-2,6%) et le compartiment des biotechs avec Mylan (NASDAQ:MYL) -4,7%, Biomarin -3,5%, Alexion (NASDAQ:ALXN) -2,2%, Biogen -1,8%, Gilead (NASDAQ:GILD) -0,9%.
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