Les déboires de Deutsche Bank (DE:DBKGn) ont lourdement pesé sur l'ensemble des groupes bancaires cotés en Europe. Déjà fragilisés et objet de bien des interrogations, en particulier quant à leurs créances, les établissements italiens ont littéralement plombé le Footsie MIB, principal indice de la Bourse de Milan, qui a clôturé en recul de 2,3%.
Banca Popolare di Milano et Banco Popolare ont ainsi dévissé de respectivement 4,5 et 4,8%, tandis que les titres Mediobanca et Unicredit (MI:CRDI) ont cédé 5,9%.
A Paris, Société Générale (PA:SOGN) a de son côté abandonné 2,7%, soit la plus mauvaise performance du CAC 40.
Des 'gadins' en série donc, provoqués par Deutsche Bank, bon dernier du Dax avec une perte de 8,5% à la cloche. Selon les informations du très sérieux Wall Street Journal (WSJ), le département américain de la Justice (DoJ) aurait proposé de régler les litiges concernant les prêts hypothécaires à l'origine de la crise des 'subprimes'. Les autorités penchent actuellement pour une transaction dont le montant serait de... 14 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros), ce qui constitue une base - très élevée - de négociation.
Cette somme considérable est à associer à la capitalisation boursière de Deutsche Bank, qui est de quelque 16,5 milliards d'euros. L'inquiétude des investisseurs apparaît d'autant mieux compréhensible...
Selon le quotidien des affaires, il s'agirait de surcroît du montant le plus élevé pour une transaction dans une affaire de ce type, étant entendu qu'il n'est pas définitif, pas plus que les modalités de son éventuel règlement.
Peu désireux de se présenter en victime expiatoire, Deutsche Bank aurait d'ores et déjà fait savoir qu'elle n'a 'aucunement' l'intention de conclure une transaction dans les conditions précitées et souhaite ramener ce chiffre dans la moyenne des affaires de ce type, qui sont nombreuses.
Un défi qui n'est pas impossible à relever sur le papier, considérant que Goldman Sachs avait ramené de 15 à 5,1 milliards de dollars le montant de 'sa' transaction pour une affaire similaire. A ceci près que Deutsche Bank est un groupe étranger et que BNP Paribas (PA:BNPP) n'a, dans un contexte certes différent, pas eu droit à une telle mansuétude dans un passé pas si lointain...
(G.D.)
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Banca Popolare di Milano et Banco Popolare ont ainsi dévissé de respectivement 4,5 et 4,8%, tandis que les titres Mediobanca et Unicredit (MI:CRDI) ont cédé 5,9%.
A Paris, Société Générale (PA:SOGN) a de son côté abandonné 2,7%, soit la plus mauvaise performance du CAC 40.
Des 'gadins' en série donc, provoqués par Deutsche Bank, bon dernier du Dax avec une perte de 8,5% à la cloche. Selon les informations du très sérieux Wall Street Journal (WSJ), le département américain de la Justice (DoJ) aurait proposé de régler les litiges concernant les prêts hypothécaires à l'origine de la crise des 'subprimes'. Les autorités penchent actuellement pour une transaction dont le montant serait de... 14 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros), ce qui constitue une base - très élevée - de négociation.
Cette somme considérable est à associer à la capitalisation boursière de Deutsche Bank, qui est de quelque 16,5 milliards d'euros. L'inquiétude des investisseurs apparaît d'autant mieux compréhensible...
Selon le quotidien des affaires, il s'agirait de surcroît du montant le plus élevé pour une transaction dans une affaire de ce type, étant entendu qu'il n'est pas définitif, pas plus que les modalités de son éventuel règlement.
Peu désireux de se présenter en victime expiatoire, Deutsche Bank aurait d'ores et déjà fait savoir qu'elle n'a 'aucunement' l'intention de conclure une transaction dans les conditions précitées et souhaite ramener ce chiffre dans la moyenne des affaires de ce type, qui sont nombreuses.
Un défi qui n'est pas impossible à relever sur le papier, considérant que Goldman Sachs avait ramené de 15 à 5,1 milliards de dollars le montant de 'sa' transaction pour une affaire similaire. A ceci près que Deutsche Bank est un groupe étranger et que BNP Paribas (PA:BNPP) n'a, dans un contexte certes différent, pas eu droit à une telle mansuétude dans un passé pas si lointain...
(G.D.)
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