Les Bourses européennes confirment leur morosité : les dernières données américaines tendent à conforter l'hypothèse d'un tour de vis monétaire prochain outre-Atlantique, hypothèse qui a été ravivée par les minutes du FOMC.
'Le FTSE recule sur des inquiétudes suscitées par la disparition d'un avion de ligne égyptien cette nuit, nouvelle qui s'est ajoutée à la perspective d'une nouvelle hausse de taux aux Etats-Unis dès le mois prochain', pointait ce matin un analyste basé à Londres.
Les minutes de la dernière réunion du FOMC, dévoilées mercredi soir, ont en effet montré que la plupart des membres de la Fed étaient prêts à soutenir une telle mesure en juin.
'Les membres du FOMC sont confiants dans la solidité de la croissance économique américaine et dans l'accélération des indices des prix. Pire, certains craignent l'impact de l'image d'un Fed trop accommodant sur les marchés', soulignait en effet Aurel BGC.
Les données de l'après-midi ne remettent d'ailleurs guère en cause l'optimisme de la Fed pour l'économie : l'indice Philly Fed se maintient en zone de contraction, à -1,8, mais les inscriptions aux chômage ont diminué de 16.000 la semaine dernière.
Surtout, l'indice composite des indicateurs avancés - calculé par le Conference Board - a augmenté de 0,6% en avril, là où le consensus ne tablait que sur une hausse de 0,4%.
L'hypothèse d'une hausse de taux en juin soutient naturellement le dollar, ce qui pèse sur les cours du pétrole et donc des valeurs du secteur comme Total (PA:TOTF) (-2,7%) ou BP (LON:BP) (-2,5%).
A Francfort où le DAX perd 1,4%, Merck (NYSE:MRK) KGaA (+3,5%) tient le haut du pavé après ses trimestriels, alors que ceux de Henkel (DE:HNKG) (+0,5%) reçoivent un accueil un peu moins chaleureux.
Surtout, Bayer (-8,8%) accuse de loin la plus forte baisse du DAX, après avoir confirmé envisager une offre sur l'agrochimiste américain Monsanto, sans préciser les conditions financières de l'éventuel rapprochement.
Le FTSE de Londres recule de 1,7%, avec en particulier un plongeon de 19% de Thomas Cook, le voyagiste ayant publié réservations estivales et prévisions financières décevantes.
Le CAC40 parisien perd 0,9%, même si Technip (PA:TECF) se distingue par un bond de 7,3%, entouré pour le projet de fusion entre le groupe parapétrolier et son pair américain FMC Technologies.
L'indice AEX d'Amsterdam s'affaisse de 1,4%, plombé avant tout par des chutes de 5,5% pour le sidérurgiste ArcelorMittal (AS:ISPA) et de 4% pour la compagnie pétro-gazière Shell (AS:RDSa).
Le Bel20 ne cède que 0,3% avec le soutien en particulier de l'assureur Ageas (+5,6%) qui a dévoilé 'une solide performance opérationnelle dans tous ses segments' au premier trimestre.
Le PSI de Lisbonne perd enfin 0,8%, le groupe de BTP Mota Engil (LS:MOTA) (-3,5%) y faisant figure de lanterne rouge, non loin devant la compagnie pétro-gazière Galp Energia (LS:GALP) (-2,7%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Le FTSE recule sur des inquiétudes suscitées par la disparition d'un avion de ligne égyptien cette nuit, nouvelle qui s'est ajoutée à la perspective d'une nouvelle hausse de taux aux Etats-Unis dès le mois prochain', pointait ce matin un analyste basé à Londres.
Les minutes de la dernière réunion du FOMC, dévoilées mercredi soir, ont en effet montré que la plupart des membres de la Fed étaient prêts à soutenir une telle mesure en juin.
'Les membres du FOMC sont confiants dans la solidité de la croissance économique américaine et dans l'accélération des indices des prix. Pire, certains craignent l'impact de l'image d'un Fed trop accommodant sur les marchés', soulignait en effet Aurel BGC.
Les données de l'après-midi ne remettent d'ailleurs guère en cause l'optimisme de la Fed pour l'économie : l'indice Philly Fed se maintient en zone de contraction, à -1,8, mais les inscriptions aux chômage ont diminué de 16.000 la semaine dernière.
Surtout, l'indice composite des indicateurs avancés - calculé par le Conference Board - a augmenté de 0,6% en avril, là où le consensus ne tablait que sur une hausse de 0,4%.
L'hypothèse d'une hausse de taux en juin soutient naturellement le dollar, ce qui pèse sur les cours du pétrole et donc des valeurs du secteur comme Total (PA:TOTF) (-2,7%) ou BP (LON:BP) (-2,5%).
A Francfort où le DAX perd 1,4%, Merck (NYSE:MRK) KGaA (+3,5%) tient le haut du pavé après ses trimestriels, alors que ceux de Henkel (DE:HNKG) (+0,5%) reçoivent un accueil un peu moins chaleureux.
Surtout, Bayer (-8,8%) accuse de loin la plus forte baisse du DAX, après avoir confirmé envisager une offre sur l'agrochimiste américain Monsanto, sans préciser les conditions financières de l'éventuel rapprochement.
Le FTSE de Londres recule de 1,7%, avec en particulier un plongeon de 19% de Thomas Cook, le voyagiste ayant publié réservations estivales et prévisions financières décevantes.
Le CAC40 parisien perd 0,9%, même si Technip (PA:TECF) se distingue par un bond de 7,3%, entouré pour le projet de fusion entre le groupe parapétrolier et son pair américain FMC Technologies.
L'indice AEX d'Amsterdam s'affaisse de 1,4%, plombé avant tout par des chutes de 5,5% pour le sidérurgiste ArcelorMittal (AS:ISPA) et de 4% pour la compagnie pétro-gazière Shell (AS:RDSa).
Le Bel20 ne cède que 0,3% avec le soutien en particulier de l'assureur Ageas (+5,6%) qui a dévoilé 'une solide performance opérationnelle dans tous ses segments' au premier trimestre.
Le PSI de Lisbonne perd enfin 0,8%, le groupe de BTP Mota Engil (LS:MOTA) (-3,5%) y faisant figure de lanterne rouge, non loin devant la compagnie pétro-gazière Galp Energia (LS:GALP) (-2,7%).
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