Les marchés actions européens évoluent en ordre dispersé après la publication de chiffres mensuels de l'emploi américain fort décevants et alors que Donald Trump a opéré un 180 degrés sur le conflit syrien.
Vers 16h40, le BEL 20 (Bruxelles), le SMI (Zürich) et le Footsie MIB (Milan) s'effritent de 0,1%. Le Dax et l'Ibex 35 (Madrid) lâchent quant à eux 0,3%. A contrario, le CAC 40, l'AEX (Amsterdam) et le Footsie 100 avancent de respectivement 0,1, 0,2 et 0,5%.
Tous les regards étaient braqués aujourd'hui vers les Etats-Unis, avec la publication en début d'après-midi des chiffres mensuels de l'emploi américain. Au vu des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé, publiés mercredi et qui se sont révélés très supérieurs aux attentes, un certain optimisme prévalait. Le Département du Travail n'a pourtant dénombré que 98.000 créations de postes, très loin des 180.000 qu'anticipaient les économistes, après 219.000 en février (chiffre révisé de 235.000).
'L'économie avait connu des gains d'emplois de plus de 200 000 en janvier et février car des températures exceptionnellement chaudes ont poussé l'embauche dans des secteurs sensibles aux intempéries, comme la construction et les loisirs. En mars, les températures ont chuté et une tempête a frappé le nord-est', expliquent les équipes de Saxo Banque. Pour autant, ce mauvais chiffre pourrait inciter la Fed à temporiser, à maintenir sa politique monétaire accommodante, si tant est que les membres de son comité politique monétaire le perçoivent autrement que comme un accident de parcours.
En matière géopolitique, le nouveau président américain fait la une de l'actualité ce vendredi. Si sa première rencontre avec son homologue chinois s'est plutôt bien passée, au point qu'il a accepté une invitation de ce dernier à se rendre dans l'Empire du Milieu, Donald Trump a semé le trouble en ordonnant l'envoi de 59 missiles sur la base syrienne d'Homs, laquelle a été entièrement détruite.
Cette riposte à l'attaque chimique perpétrée par le régime de Bachar al-Assad a sans surprise suscité l'ire de la Russie et de l'Iran, soutiens indéfectibles dudit régime, et l'incompréhension des observateurs considérant la volonté régulièrement affichée du locataire de la Maison Blanche de se rapprocher de Moscou. Elle pourrait aussi constituer un avertissement pour la Corée du Nord, laquelle n'a de cesse de provoquer l'Oncle Sam depuis plusieurs semaines.
Sur le marché des changes, l'euro cède 0,2% environ face au dollar à 1,0617, tandis que le baril de Brent n'engrange plus 'que' 0,5% à 55,1 dollars.
Enfin, du côté des valeurs, le premier trimestre d'Airbus Group (PA:AIR) (-0,4%) ne restera pas dans les annales. L'avionneur européen n'a en effet enregistré que... 6 commandes nettes d'avions civils, soit 26 commandes brutes et 20 annulations.
Le conseil d'administration d'EDF (PA:EDF) (+1,6%) a de son côté fait le point hier sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, une promesse du candidat François Hollande dont le mandat présidentiel se termine. La structure sera bel et bien fermée, mais pas tout de suite, et sous réserve de la mise en service de Flamanville 3.
A Milan, le fabricant de câbles industriels Prysmian (+0,4%) a annoncé avoir remporté un contrat chiffré aux environs de 350 millions d'euros auprès des gestionnaires des réseaux électriques britannique UK National Grid (LON:NG) et français RTE. Objectif : améliorer l'interconnexion des 2 pays.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers 16h40, le BEL 20 (Bruxelles), le SMI (Zürich) et le Footsie MIB (Milan) s'effritent de 0,1%. Le Dax et l'Ibex 35 (Madrid) lâchent quant à eux 0,3%. A contrario, le CAC 40, l'AEX (Amsterdam) et le Footsie 100 avancent de respectivement 0,1, 0,2 et 0,5%.
Tous les regards étaient braqués aujourd'hui vers les Etats-Unis, avec la publication en début d'après-midi des chiffres mensuels de l'emploi américain. Au vu des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé, publiés mercredi et qui se sont révélés très supérieurs aux attentes, un certain optimisme prévalait. Le Département du Travail n'a pourtant dénombré que 98.000 créations de postes, très loin des 180.000 qu'anticipaient les économistes, après 219.000 en février (chiffre révisé de 235.000).
'L'économie avait connu des gains d'emplois de plus de 200 000 en janvier et février car des températures exceptionnellement chaudes ont poussé l'embauche dans des secteurs sensibles aux intempéries, comme la construction et les loisirs. En mars, les températures ont chuté et une tempête a frappé le nord-est', expliquent les équipes de Saxo Banque. Pour autant, ce mauvais chiffre pourrait inciter la Fed à temporiser, à maintenir sa politique monétaire accommodante, si tant est que les membres de son comité politique monétaire le perçoivent autrement que comme un accident de parcours.
En matière géopolitique, le nouveau président américain fait la une de l'actualité ce vendredi. Si sa première rencontre avec son homologue chinois s'est plutôt bien passée, au point qu'il a accepté une invitation de ce dernier à se rendre dans l'Empire du Milieu, Donald Trump a semé le trouble en ordonnant l'envoi de 59 missiles sur la base syrienne d'Homs, laquelle a été entièrement détruite.
Cette riposte à l'attaque chimique perpétrée par le régime de Bachar al-Assad a sans surprise suscité l'ire de la Russie et de l'Iran, soutiens indéfectibles dudit régime, et l'incompréhension des observateurs considérant la volonté régulièrement affichée du locataire de la Maison Blanche de se rapprocher de Moscou. Elle pourrait aussi constituer un avertissement pour la Corée du Nord, laquelle n'a de cesse de provoquer l'Oncle Sam depuis plusieurs semaines.
Sur le marché des changes, l'euro cède 0,2% environ face au dollar à 1,0617, tandis que le baril de Brent n'engrange plus 'que' 0,5% à 55,1 dollars.
Enfin, du côté des valeurs, le premier trimestre d'Airbus Group (PA:AIR) (-0,4%) ne restera pas dans les annales. L'avionneur européen n'a en effet enregistré que... 6 commandes nettes d'avions civils, soit 26 commandes brutes et 20 annulations.
Le conseil d'administration d'EDF (PA:EDF) (+1,6%) a de son côté fait le point hier sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, une promesse du candidat François Hollande dont le mandat présidentiel se termine. La structure sera bel et bien fermée, mais pas tout de suite, et sous réserve de la mise en service de Flamanville 3.
A Milan, le fabricant de câbles industriels Prysmian (+0,4%) a annoncé avoir remporté un contrat chiffré aux environs de 350 millions d'euros auprès des gestionnaires des réseaux électriques britannique UK National Grid (LON:NG) et français RTE. Objectif : améliorer l'interconnexion des 2 pays.
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