A l'instar du DAX de Francfort qui recule de 1%, les indices actions européens repartent à la baisse cet après-midi sur fond de correction de Wall Street (-0,5% sur le Dow Jones et le Nasdaq).
'Le risque demeure plutôt baissier avec la menace du 'Brexit' et les interrogations entourant le cycle de hausse des taux de la Fed', soulignait ce matin Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
La perspective d'une hausse de taux a d'ailleurs plutôt été appuyée par les données américaines du jour, avec notamment une accentuation de l'inflation à +1,1% en rythme annualisé en avril, contre +0,9% le mois précédent.
Toujours pour le mois d'avril aux Etats-Unis, la production industrielle a grimpé de 0,7%, dépassant ainsi largement le consensus (+0,3%), tandis que les mises en chantier de logements ont rebondi de 6,6% pour dépasser nettement les attentes des économistes.
'Avec des facteurs positifs cycliques (taux de chômage bas) et structurels (démographie), nous nous attendons à ce que le secteur de la construction continue de s'améliorer graduellement', réagit Natixis.
De ce côté de l'Atlantique, les investisseurs ont pris connaissance d'un ralentissement de l'inflation au Royaume Uni : les prix à la consommation y ont augmenté de 0,3% en avril en comparaison annuelle, après une hausse de 0,5% en mars.
Le FTSE de Londres grappille encore 0,2%, emmené notamment par le géant des télécommunications Vodafone (LON:VOD) (+1,5%) qui a publié ses comptes annuels, marqués par une hausse du chiffre d'affaires de 2,3% en organique.
Le CAC40 cède par contre 0,5% à Paris, Peugeot (PA:PEUP) se distinguant en chutant de 4,5% sur des spéculations évoquant une réduction de la participation de l'Etat français dans le capital du constructeur automobile.
A Amsterdam où l'AEX recule de 0,4%, ASML affiche un retrait du même ordre bien que le Korea Times mentionne une importante commande potentielle de Samsung (KS:005930) auprès du fabricant néerlandais de matériel de lithographie.
L'indice Bel20 de Bruxelles perd 0,6%, sous le poids par exemple du brasseur AB InBev (-1,2%), de la banque ING (AS:ING) (-1,3%) et du fabricant de produits d'hygiène Ontex Group (-2,3%).
Le PSI de Lisbonne lâche enfin 0,7%, grevé en particulier par le groupe de télécommunications NOS (-2,9%) et par la compagnie pétro-gazière Galp Energia (LS:GALP) (-2%).
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