Les Bourses européennes évoluent de manière contrastée ce vendredi, dans un contexte toujours dominé par les interrogations suscitées par l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier prochain.
Milan gagne 0,7% et Francfort 0,4%, mais Zurich cède 0,1%, Bruxelles 0,2%, Lisbonne 0,3%, Paris et Amsterdam 0,4%, Madrid 0,5% et Londres 0,7%. A Wall Street la veille, le Dow Jones a pris 1,2%, mais le Nasdaq a lâché 0,8%.
'L'ère qui débute avec l'élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis est en rupture avec une période qui avait commencé au tout début des années 1980 après l'élection de Ronald Reagan aux Etats-Unis', estime Philippe Waechter, chez Natixis AM.
L'économiste rappelle en effet que Ronald Reagan, avec le support de Margaret Thatcher au Royaume Uni, avait fait entrer l'économie des pays occidentaux dans une ère de globalisation et de dérèglementation.
'Tout semble aller pour le mieux, avec un Dow Jones à un plus haut historique, des spreads de crédit qui se réduisent vis-à-vis des bons du Trésor américain et le scénario d'une hausse de taux de la Fed en décembre', reconnait Chris Weston, chez IG.
Le stratège se dit toutefois un peu nerveux à propos de l'inquiétude qui grimpe autour des marchés émergents et prévient que la perspective d'une remontée de l'inflation aux Etats-Unis 'pourrait ne pas convenir à d'autres pays, en particulier à ceux très exposés au dollar'.
Seule donnée parue ce matin, l'inflation en rythme annuel s'est légèrement accélérée au mois d'octobre en Allemagne, à +0,8% contre +0,7% en septembre, selon le bureau fédéral des statistiques qui confirme donc son estimation préliminaire.
Sur le plan des valeurs, Allianz (DE:ALVG) prend 2,7% à Francfort après que le premier assureur d'Europe ait enregistré une amélioration supérieure aux attentes de ses résultats trimestriels, et confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice 2016.
Altice (AS:ATCA) recule de 2% à Amsterdam et figure ainsi en queue de l'AEX, malgré la publication par le groupe de câble et de télécommunications de Patrick Drahi de résultats meilleurs que prévu au titre de son troisième trimestre.
PostNL chute quant à elle de 4,6%, la poste néerlandaise ayant repoussé l'offre de rachat 'non sollicitée et conditionnelle' formulée il y a quelques jours par son homologue belge, Bpost (-0,4% à Bruxelles).
Unicredit (MI:CRDI) recule de 2,5% à Milan, alors que la banque a reçu une offre formelle de rachat de sa filiale de gestion d'actifs Pioneer émanant d'un consortium composé de Poste Italiane, de la Caisse des dépôts italienne et du gestionnaire d'actifs Anima.
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